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-Il est hors question que je brigue de nouveau, la président du club- Interview : Lotfi Abdennadher (président du Comité des Sages du Club Sportif Sfaxien)
Depuis qu'il cède le témoin au terme de la saison 2001 - 2002 à son successeur, Salaheddine Zahaf, il ne s'est jamais éloigné pour autant de son club de toujours, celui qu'il a appris à aimer intensément depuis sa tendre enfance. Demeurant constamment au service de ses couleurs, il a changé juste le fusil de l'épaule puisqu'il présida dans un premier temps la très influente haute commission de soutien avant d'assumer la présidence le non moins prédominant comité des sages que lui revient entre autres tâches de proposer (ce qui équivaudrait pratiquement à une désignation) le nom du président du bureau directeur du club. Lotfi Abdennadher puisque c'est de lui qu'il s'agit tout en effectuant un travail colossal au bénéficie du Club sfaxien, n'entendez pas matériellement uniquement mais aussi moral et organisationnel préfère agir dans une totale discrétion, réfutant les surenchères et l'exhibitionnisme. Il a beau être au-dessus de la mêlée, loin des jeux d'influence qui caractérisent l'entourage immédiat du club (comme partout ailleurs) mais cela ne lui a pas fait éviter pour autant d'être diabolisé par des malintentionnés qui ne cherchent qu'à semer la discorde. La dernière manœuvre de ce groupuscule s'est effectuée par le biais de S.M.S appelant ses destinataires à réclamer la destitution de Abdennadher pour ses prétendus bons offices auprès de la Fédération Libyenne de football pour la libéralisation de Faouzi Benzarti au profit de l'Espérance. Mais l'homme imperturbable, n'y prête même pas l'oreille privilégiant l'intérêt suprême du club au détriment des considérations personnelles. Avec sa disponibilité habituelle, il a bien voulu nous accorder l'entretien suivant.
Le Temps: Commençons d'abord par le bruit de plus en plus persistant circulant dans les milieux du club laissant entendre que vous seriez le successeur désigné de Moncef Sellami qui a décidé pour des raisons personnelles ne pas aller jusqu'au bout de son mandat, choisissant quitter son poste au terme de la saison? • Tout d'abord il n'est pas encore dit que Moncef Sellami n'honore pas totalement son mandat totalement soit jusqu'au mois de juillet 2010 puisque rien n'est définitif à ce sujet. Mais même si le départ de Sellami se précise je ne serai pas candidat pour lui succéder éventuellement.
Le club sera bientôt renfloué financièrement
• Peut-on en savoir les raisons surtout que, au sein de la famille "Noir et Blanc", vous bénéficiez d'un consensus presque général? Ce n'est pas la volonté qui manque mais mes propres conditions ne me permettent pas un "Come back" à la présidence du Club Sfaxien. Là où je suis je sers beaucoup mieux le club pour lequel je ne ménage aucun effort pour qu'il soit toujours aux premières loges de la scène nationale, arabe que continentale. • Le bureau directeur a hérité d'un club endetté jusqu'au bout, l'on évoquait en effet un déficit global avoisinant les quatre millions et demi de dinars. Où en est la situation actuellement? Un grand effort a été accompli par toutes les parties prenantes du club pour le dégager du gouffre financier dans lequel il fut englouti par l'ancien bureau. Ces efforts ont permis en quelques mois d'éponger plus de la moitié du déficit. Les dettes restantes sont en grande partie dues à des ex-responsables du club et nous espérons que le club soit totalement renfloué dans un proche avenir grâce à la gestion des plus rigoureuses adoptée et scrupuleusement appliquée depuis l'AG élective tenue lors de la précédente inter-saison.
• Soit. Mais si l'état financier du club s'est entre-temps bien amélioré, un autre problème et pas des moindres a surgi avec le profond désaccord opposant Moncef Sellami à son premier vice-président Moncef Khmakhem avec toutes les retombées et autres répercussions que cela implique sur la marche du club... Entre les deux hommes il y avait ce qu'on pourrait qualifier d'un simple malentendu ou tout au plus des divergences de vue comme il en arrive souvent partout ailleurs. Nous ne sommes pas restés les bras croisés et les efforts entrepris ont permis aux deux responsables de se réconcilier totalement. • L'on affirme cependant que le différend entre Sellami et Khemakhem s'étant estompé sans plus et le courant ne passe pas toujours totalement entre les deux responsables. Absolument pas, les deux hommes sont désormais sur la même longueur d'onde. Ils peuvent quoi de plus normal - avoir un avis pas tout à fait le même sur une question donnée mais désormais le compromis entre les deux est possible. • Le CSS en football joue sur trois fronts à la fois. Comment voyez-vous venir la suite surtout que le groupe se voit constamment confronté à un marathon des plus astreignants? Après la coupe de la CAF le titre en volley-ball d'autres sacres se profilent à l'horizon. Notre mauvais départ en championnat et les sollicitudes de la coupe de la CAF nous ont coûté d'être éliminés de la course au titre. Mais il nous reste trois importants challenges à savoir la coupe de Tunisie, la champion's league arabe et la coupe de la CAF. Nous mettons tout en œuvre pour que nous puissions aller dans ces trois compétitions jusqu'au bout de nos intentions. La richesse de notre effectif ajoutée à la bonne ambiance prévalant au sein du groupe autorisent à tous les espoirs. Ce que je tiens à souligner c'est que nous visons le podium dans les différentes disciplines collectives et individuelles où nous sommes engagés. Le titre de champion de Tunisie que venait de remporter l'équipe masculine de volley-ball n'est qu'un prélude à d'autres sacres qui viendront confirmer et couronner le redressement général opéré par le club sfaxien à tous les niveaux.