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Le stade de Radès côté cour ; côté jardin
Reportage : Joyau mal entretenu et même –maltraité-
Publié dans Le Temps le 01 - 05 - 2009

Dimanche dernier, c'était la fête à Radès, le stade était archicomble, rayonnant de couleurs vives et gaies. Il était animé par un public très enthousiasmé qui jubilait d'autant plus que son équipe a très vite marqué. La liesse était générale et l'ambiance très amicale.
Mais à la mi-temps, le moment de se rafraîchir, de se détendre les nerfs, de récupérer de l'énergie pour continuer la fête pendant la deuxième période, tout a changé : la bonne humeur et l'enjouement qui régnaient ont brusquement disparu et cédé la place à l'agacement et au renfrognement, la cause c'était les toilettes et la buvette. Les premières étaient dans un état déplorable : l'eau potable et la lumière étaient coupées, on y trouvait du mal à distinguer les coins pour faire ses petits besoins tellement l'endroit était obscur, en plus de cette difficulté, il y avait le risque de se faire braquer. N'a-t-on pas pensé au sexe féminin qu'on ne cesse d'encourager à fréquenter les stades ?! Pour boire et vous laver, il fallait passer à côté, à la buvette, et s'armer de patience et des mains, car la foule était très dense, vous devez pousser si vous voulez vous y frayer un chemin. Et quand vous réussissez à atteindre le comptoir, ne vous faites pas d'illusions et ne croyez pas que vos soucis sont terminés, parce que ni la bouteille d'eau minérale de 1 litre ne peut étancher votre soif, ni le " sandwich " enduit de l'harissa diluée et contenant quelques miettes de thon et de variantes ne vous rassasie : la première est à 1 dinar, le deuxième est à 1d, 500 millimes !!! Quand on empêche les spectateurs de faire entrer les bouteilles d'eau pour des raisons de sécurité, il ne faut pas couper l'eau et donner l'occasion à ces marchands de la vendre aussi chèrement. Cette situation participe à l'énervement du public et installerait le chaos. Des conditions décentes le calmeraient, à la mi-temps, il a besoin de se rafraîchir pour s'apaiser exactement comme les joueurs : le public des stades n'est pas celui des théâtres, il fait des efforts presque pareils à ceux fournis par ces derniers.

La fétidité
La conséquence de cette coupure délibérée c'est bien sûr l'insalubrité : la fétide odeur de l'urine envahissait les lieux, et à la sortie, des flaques de ce liquide nauséabond se sont constituées, et pour emprunter les escaliers, on était obligés d'y mettre les pieds. Il est inadmissible que des services aussi élémentaires tels que l'eau et l'électricité ne soient pas assurés, à partir du moment où on a payé son billet, on doit en bénéficier à moins que l'on considère que celui-ci est seulement pour le spectacle, dans ce cas, il faudrait aviser les spectateurs, et les en faire payer un autre pour leur sécurité et leur hygiène.
On a oublié de vous dire que les sièges aussi étaient dans un état lamentable, ils étaient couverts des excréments des oiseaux et de poussière, donc vous devez avoir quelque chose pour les laver, sinon vous vous asseyez sur ces saletés. Remarquez qu'on n'accorde pas beaucoup d'importance à ces choses-là à l'entrée, parce que, comme vous pouvez l'imaginer, on est très excités ; le seul souci étant de trouver une place pour participer à la fête, ces incommodités sont négligées.
L'envers ne reflète pas l'endroit. Il est désolant qu'un tel joyau soit traité de la sorte d'autant plus qu'il est géré par toute une administration qui est doté de tous les moyens, financiers et personnels. De telles pratiques seraient acceptées dans des stades vétustes, mal aménagés, mais pas dans celui-ci, l'un des plus modernes au monde.

L'organisation et la sécurité
Un autre problème nous a également indisposés, il est d'ordre organisationnel. Nous voulons parler des escaliers, ils étaient utilisés comme des gradins par le public, et pourtant il y avait de la place à côté. Vous n'y trouviez pas un petit espace où mettre les pieds, donc, si vous voulez aller aux toilettes, vous êtes dans l'obligation de patienter et d'attendre la mi-temps, on y va en groupe et on en revient aussi en groupe, c'est l'ordre que l'on doit accepter et jamais contester.
Le dernier point que l'on voudrait évoquer se rapporte à la sécurité. Il est question de la barrière vitrée, on estime qu'elle n'est pas assez haute pour retenir quelqu'un et l'empêcher de tomber quand il est poussé par la cohue, elle est tellement basse que même un grand peut passer. On sait très bien que les bousculades sont des scènes très fréquentes dans les stades, nous gardons tous en mémoire le drame d'il y a deux semaines se produisant dans cette même enceinte où un supporter espérantiste a été éjecté. Elever cette barrière de cinquante centimètres serait beaucoup plus sécurisant, son élévation est indispensable quitte à supprimer la première rangée : l'esthétique ne vaut rien sans la sécurité.


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