Sept accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour contrefaçon et usage illégal de sceau de l'autorité publique, détention et contrefaçon de timbres, contrefaçon et falsification de billets de banque sur le territoire tunisien, importation d'une marchandise interdite et complicité. Les faits de cette affaire se sont déclenchés le 27 novembre 2007, suite à l'arrestation d'un quadragénaire à l'aéroport de Tunis-Carthage qui dissimulait de 14 sceaux, dans une valise. Passée au scanner par les agents de la douane elle s'avéra contenir la marchandise prohibée. L'enquête ordonnée par le parquet a abouti à l'arrestation de sept personnes pour complicité. Lors de l'interrogatoire, l'accusé principal nia les faits incriminés et avoua qu'en sa qualité de bijoutier, il avait monté une petite affaire pour un capital de 120 mille dinars. Il ajouta qu'il achetait des bijoux d'une façon légale et selon les usages du métier qu'il pratiquait depuis 15 ans. Etant donné l'utilité des poinçons et sa nécessité pour les bijoutiers, il décida de s'adonner à ce commerce. Il commença à voyager en Italie, et entre temps, un ami lui demanda de lui acheter des appareils pour fabriquer des colliers en or. A son dernier voyage, il décida de ramener avec lui 14 poinçons à 240 euros, sous les numéros 375 et 750 de 9 et 18 carats. Il nia toutefois avoir importé l'or d'une façon illégale et affirma que la quantité d'or saisie par les agents de la douane, était importée légalement au territoire tunisien. Ses complices ont nié les faits qui leur étaient reprochés, déclarant qu'ils n'y étaient pour rien dans cette affaire. Ils ont comparu hier devant le tribunal de Tunis pour répondre de leur forfait et l'affaire a été reportée au 3 juin prochain.