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Les entraîneurs passent, le siège éjectable reste...
DOSSIER : Principale cause de la dégradation technique
Publié dans Le Temps le 01 - 06 - 2009

Mahmoud Hammami (FTF) : « Une dizaine de litiges par an »
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Taoufik Zaaboub (ex-ESS) : "On pousse le mal jusqu'à licencier l'entraîneur après un seul match"
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Ghazi Ghraïri (CSS) : « Ma devise, laisser au temps, le temps »
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Larbi Zouaoui (CAB) : « Je ne suis pas dans l'expectative »
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Mokhtar Tlili (Entraîneur) : « Ambitions démesurées »
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Fethi Laabidi (CSHL) : "Objectifs à fixer dès le début"
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Lotfi Jbara (JS) : «L'entraîneur est le souffre-douleur de tous !»
Avec l'apothéose de la finale de la coupe, on peut dire que le rideau est définitivement tombé sur l'exercice écoulé. Place officiellement aux vacances, à la farniente, au repos du guerrier. Bien sûr, les internationaux, au vu des échéances qui les attendent, n'en sont pas concernés.
Pour les entraîneurs en exercice, la donne se présente sous d'autres auspices, trois plus exactement. Les maintenus, les remerciés et les attentistes entendre ceux ne sachant pas encore sur quel pied danser. La décision concernant cette dernière frange est tributaire de plusieurs facteurs :Tenue des AG électives à l'intersaison avec comme corollaire maintien ou départ du président ; aval des ténors et parmi les joueurs ayant leur déterminant mot à dire dans l'affaire ; courroux des administratifs habitués précédemment à s'immiscer dans les affaires techniques voire à fouler l'aire de jeu et qui se trouvent désormais en bute avec des lignes rouges ostensiblement tracées à leur endroit ; pression de la rue ; offres alléchantes provenant d'autres écuries locales ; incompatibilité d'humeur à l'égard d'un ou de plusieurs bailleurs de fonds avec le risque patent, telle une épée de Damoclès, de fermeture des vannes, etc.
Faouzi Benzarti (EST), Chiheb Ellili (ESHS), Khaled Ben Sassi (ASK), Mohamed Kouki, (EGSG) et Jalel Kadri (ESZ) sont partants certains pour un nouveau bail avec leurs couleurs.
L'USMO (Rhim), l'ESS (Rohr-Zaaboub), JS (Jbara), ASM (Ben Yahia) et le ST (Ouertani par intérim) ont déjà opté pour le changement.
Fethi Laabidi (CSHL), Larbi Zouaoui (CAB), Ghazi Ghrairi (CSS), Abdelhak Ben Chikha (CA), Farid Ben Belgacem (OB), Lassaad Maamar (JSK) sont encore dans l'expectative.
Mais les trois coups pour l'exercice à venir sont pratiquement pour demain. Et il est grand temps que le programme de préparation soit ficelé au plus vite ; Les postes à consolider avec des recrutements ciblés soient bien définis ; la liste des partants soit rendue publique pour qu'ils se démènent dès à présent pour trouver acquéreur. Sinon, le risque est très grand de se les coltiner et de les avoir sur le dos encore une année avec paiement intégral de leurs salaires pour des joueurs garnissant la saison durant le banc. Les exemples ne manquent pas avec le gaspillage d'une masse salariale faramineuse grevant des budgets déjà cachectiques. Un phénomène gangrenant les caisses aussi bien des grosses cylindrées qui à la limite peuvent se permettre cette spoliation " des menus fretins " que les petits clubs ne réussissant point à joindre les deux bouts et avec comme dénominateur commun d'être constamment lourdement endettés.
Autre volet d'une importance capitale dans cette situation délétère prévalant dans le milieu, l'entêtement de certains décideurs, peu ou pas rompus aux affaires techniques, de faire appel de leur propre chef à un technicien étranger qu'une tierce partie leur aurait soufflé à l'oreille. Un contrat en béton et très bien ficelé est rapidement concocté à l'avantage du technicien. Avec obligation de lui payer tous ses arriérés en cas de limogeage pour insuffisance de résultats. L'ardoise à payer étant lourde, on continue quand même à lui confier le groupe avec comme seul perdant, le club.
La valse des entraîneurs, le changement des techniciens est devenue monnaie courante sous nos cieux. Des clubs réputées jusque là par la stabilité, la longévité de leur staff se permettent de nos jours de s'en payer jusqu'à trois (3) voire plus lors d'une même saison.
Avec une précision de taille à mettre cependant grandement en exergue encore une fois : ce ne sont point les mauvais résultats qui sont toujours à l'origine de cette instabilité.
Le fin mot de ces changements ? Profitent-ils toujours au groupe avec la recherche de ce classique (choc psychologique) ressassé à longueur d'année ? L'incertitude concernant leur avenir immédiat pèse-t-elle sur nos techniciens ? Devraient-ils attendre le verdict des AG à la fin de l'Eté ou se mettre dès à présent en campagne pour dénicher leur nouvelle? Pourquoi temporiseraient-ils et se plieraient ils aux grés des uns et des autres pour voir tous les postes vacants pris de vitesse et de passer de facto une année blanche, sabbatique ? Que stipulent les textes en vigueur en cas de litiges ?
Des questions que nous avons posées à nos techniciens et dont voici les réponses dans ce dossier.

Mahmoud Hammami (FTF) : « Une dizaine de litiges par an »
La commission nationale des litiges (CNL) en première instance est la seule habilitée dans la résolution de ces litiges avec une dizaine de cas par an en moyenne. Une variante cependant pour les techniciens étrangers, ils ont recours à la FIFA qui nous communique ses décisions et qu'il nous incombe alors à nous, d'exécuter. Au second degré, il y a la commission nationale d'appel (CNA), et en dernier recours le Comité National d'Arbitrage du Sport (CNAS). Mais les dossiers peuvent tout de même atterrir à Lausanne siège du Tribunal d'Arbitrage du Sport (TAS).
Le club s'octroie auprès de la FTF le formulaire type le liant à son entraîneur pour une somme aux alentours de 100 dinars où sont spécifiés avec précision la durée et les émoluments. En cas de rupture unilatérale, en général, l'entraîneur perçoit les salaires correspondant aux mois où il a déjà exercé majorés de deux mois comme prime de licenciement. La FTF n'exécute ces jugements que lorsqu'ils sont définitifs et sans appel. Avec l'aval du club, la FTF prélève des droits de TV alloués au club en question et paie le technicien remercié. Mrad Mahjoub ( CSS), Mohamed Kouki (OB), Mohamed Jlassi (JS), Samir Chammam (EMM), Taoufik Ben Othmane (ASM), etc. ont réglé leurs problèmes par ce canal.

Taoufik Zaaboub (ex-ESS) : "On pousse le mal jusqu'à licencier l'entraîneur après un seul match"
Selon ma modeste expérience, je peux vous affirmer que les compétences, le vécu de l'entraîneur n'entrent plus en ligne de compte et ne sont plus pris en considération. Seuls les résultats priment à l'heure qu'il est. Des entraîneurs ont été même remerciés suite à leur premier match de préparation durant l'intersaison. Lotfi Rhim un vaillant garçon bûcheur n'a pas encore traversé le pont séparant Monastir de Sousse que la rue ici le critique déjà pour son jeune âge. Le président du club craignant pour son fauteuil auquel il tient plus que la prunelle de ses yeux, remercie son entraîneur pour un penalty raté ou un ballon sur la transversale. Le joueur sentant la situation du club dans la précarité y met son grain de sel en rapportant des non vérités concernant son coach à son employeur.
Qu'on est loin de la formation, de la stratégie à long terme, des objectifs qu'on planifie à moyen terme en patientant deux voire trois ans. Alex Fergusson, Arsène Wegener, Arrigo Sacchi, Guy Roux, etc. devraient inspirer nos responsables à mon sens. Révolu le temps où un président de club recrute un joueur car il saute bien ou parce qu'il court rapidement...

Ghazi Ghraïri (CSS) : « Ma devise, laisser au temps, le temps »
Normalement on ne devrait juger la valeur d'un technicien qu'en évaluant scientifiquement le travail foncier qu'il aura accompli durant son bail. Mais en Tunisie on ne se réfère qu'aux résultats. Pour moi la contradiction est criarde, car en dépit des résultats plus que probants, on continue à me dénigrer. Jugez-en par vous-même de la congruité de la situation. Quoique je sois le seul entraîneur " Sfaxien " à offrir deux titres en une seule année à ma ville natale ; le seul à parer sa vitrine de deux coupes de Tunisie dont une en 2005 en tant qu'adjoint de De Castel, une bonne frange d'inconditionnels sous-estime le travail colossal que je fais au sein du groupe. Il suffit de jeter un coup d'œil sommaire sur la situation du CSS l'exercice écoulé et la comparer avec celle y prévalant à l'heure qu'il est et ce en dépit des blessures suspensions, rythme infernal des échéances successives. Pour certains, Ghazi Ghrairi est toujours le petit adjoint de poche, qui n'a pas l'étoffe de grandir et de prendre tout seul les commandes des Sudistes. Je me serais targué d'une autre nationalité voire d'être natif d'une autre ville du pays que j'aurais raflé tous les suffrages autour de moi ! Que voulez-vous, certains continuent à fonctionner de la sorte chez moi à Sfax. Ma devise, laisser le temps au temps. Par amour et respect à mes couleurs, j'ai laissé tomber une offre mirobolante du Merrikh Soudan qui m'a proposé un pont en or. Et je ne le regrette point car j'étais grandement engagé à l'époque avec le CSS. Maintenant, je me donne un temps de répit pour réfléchir profondément sur les décisions que je me dois de prendre quant à mon avenir immédiat.

Larbi Zouaoui (CAB) : « Je ne suis pas dans l'expectative »
Une nuance à rectifier pour commencer. Je ne suis nullement dans l'expectative en ce sens que j'ai débarqué au CAB en qualité de DT et ma mission s'achève le 7 juin avec les derniers matches des jeunes. Chemin faisant, et pour répondre à l'appel du cœur, j'ai pris en main les seniors qui étaient dans de mauvais draps. Ma stratégie était claire d'emblée: mettre fin à ces trois années successives où toute la famille cabiste souffrait le martyr avant de sauver miraculeusement sa tête du purgatoire. Mission accomplie à quelques six semaines de l'épilogue de l'exercice. Cerise sur le gâteau, j'ai élargi la base de la pyramide sans avoir eu recours aux recrutements. Le CAB dispose à l'heure qu'il est d'une douzaine de jeunes issus du vivier, au talent prometteur et dont huit (8) sont âgés de moins de 20 ans. Ils viennent de mettre le pied sur la première marche ; à toutes les composantes gravitant de près dans le giron du club de les aider à gagner en échelons faute de quoi, l'inhibition est au bout du chemin.
L'instabilité du cadre technique est due à la pression des médias, de la rue, aux mésententes et guéguerres intestines entre les membres du BD, aux discordances déchirant les joueurs, au manque d'affinité des uns vis-à-vis des autres etc. Pour le bien de tous, la continuité dans le travail est primordiale. Etre patient et laisser mûrir sont deux conditions sine qua none de réussite. Facteurs de nature à doter le groupe de la confiance en soi cimentant au passage l'union sacrée parmi tous les membres de la famille.

Mokhtar Tlili (Entraîneur) : « Ambitions démesurées »
Cette instabilité dénote de l'absence complète de stratégie à court, moyen et long termes chez nos clubs. Les premiers responsables qui gèrent les associations comme une propriété personnelle et naviguent à vue changeant de ligne de conduite à tous les instants au gré de leurs humeur et états d'âme. Pour se maintenir à son poste, l'entraîneur marchant sur le fil du rasoir doit être dans les bonnes grâces du président du club, aligner les performances et comble du malheur être protégé par le noyau dur des joueurs. Chose inadmissible pour nous autres qui sommes avant tout des éducateurs et des formateurs mettant en principe l'intérêt du club avant toute autre considération. Les ambitions démesurées corsent le tableau. Celui qui au départ tablait sur le maintien joue les places continentales et interarabes. Ceux habitués généralement à une place tranquille au milieu de la hiérarchie lorgnent vers la seconde place qualificative à la Champion's League africaine, et les quatre classiques grands entrent en crise quant le titre n'est pas décroché. A titre d'exemple, et pour illustrer ces tendances à la mégalomanie, Ahmed Karoui l'année dernière a inclu une clause dans mon contrat exigeant 25 points récoltés en 13 matches à la fin de l'aller. Alors que lui, n'en a ramassé que 26 sur 26 rencontres disputées.

Fethi Laabidi (CSHL) : "Objectifs à fixer dès le début"
Il faut que les objectifs des uns et des autres soient fixés d'emblée avec un chois judicieux cadrant avec le profil du groupe. Travailler sans pression en visant le long terme avec des évaluations périodiques des améliorations et du travail enregistrés. Le BD, doit assurer les meilleures conditions de stabilité au club, le sécuriser.
Je ne puis me considérer en position d'attende du moment que l'accord de principe de renouveler mon expérience avec les verts est fait. Je discuterai incessamment avec le président du programme de la préparation, des stages et rencontres amicales mais plus spécialement des compartiments et postes à renforcer. Possédant la défense la plus perméable du lot, nous devons remédier rapidement à cette carence.
Pour corroborer mes dires concernant les répercussions de la stabilité et de la continuité dans le travail, voyez le volume de jeu développé par l'USMO suite au maintien de Lotfi Rhim pendant deux ans de suite aux commandes.

Lotfi Jbara (JS) : «L'entraîneur est le souffre-douleur de tous !»
Le football est désormais régi par l'argent où des masses faramineuses y sont brassées. Ce qui explique l'acharnement des responsables au niveau des clubs à s'accrocher avec l'énergie du désespoir à leur poste.
Du coup, chaque problème qui pointe est attribué aux déficiences de l'entraîneur qui a bon dos et constitue la soupape de sécurité pour les responsables. Le président se fait remonter les bretelles par sa douce moitié, son petit dernier sèche un cours, les caisses sont vides, la rue gronde, une balle qui frôle le poteau, un arbitre qui annule un but des plus réguliers, la chaudière d'eau chaude des vestiaires tombe en panne, il vente, il pleut, il fait froid ou chaud et c'est inéluctablement la faute à l'entraîneur qui trinque à tous les coups et qu'on prie de plier bagages sans ménagements. Une approche, techniquement, plus facile à réaliser plutôt que de faire courageusement son mea-culpa et redresser la barre en effectuant les réajustements idoines. En agissant de la sorte, ces responsables n'œuvrent que dans le très court terme car cette poussière qu'ils essaiment dans les yeux de leurs pauvres inconditionnels finira par leur retomber lourdement dessus obscurcissant irrémédiablement leurs horizons. Car la rue est au fait de tous les tenants et aboutissants de ces manœuvres machiavéliques.
Dossier instruit par Mohamed Sahbi RAMMAH


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