Dans cette affaire, les faits se sont déroulés en 2009, quand la police de la Goulette a été informée de la découverte d'une personne, gisant à même le sol dans une mare de sang, après avoir été blessée à coups de couteau par des inconnus. Les agents qui se déplacèrent sur les lieux, n'avaient sur le champ, rien constaté d'autre que cet homme qui avait deux blessures l'une au ventre et l'autre au niveau du genou. Transporté à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires, il subit une opération chirurgicale et fut sauvé d'une mort certaine. Quelque temps plus tard, les deux coupables ont été arrêtés. Ils avouèrent que le jour des faits ils avaient agi sous l'effet de comprimés psychotropes. Après avoir avalé leur dose ils décidèrent de rôder dans les rues et auprès de gares des trains à la recherche d'une proie. La victime en rentrant vers 10h chez elle, fut surprise par les deux lascars qui avaient l'habitude de soutirer de l'argent, aux passants bon gré, mal gré, et que ces derniers leur remettaient par crainte et par peur. Cette fois-ci, ils trouvèrent une résistance inattendue de la part de la victime qui a fit la sourde oreille et continua son chemin. Les deux lascars le poursuivirent, armés de couteau pour lui porter des coups lui générant des blessures assez profondes au ventre et au genou. Ils réussirent à lui soutirer son téléphone portable ainsi qu'une importante somme d'argent avant de prendre la fuite. Selon le rapport médical, la victime avait risqué une ablation rénale. Cependant, les agents purent quelque temps après, arrêter les coupables, dont le signalement leur a été donné par la victime et les témoins qui se trouvaient sur les lieux du crime. Après que, la victime a déposé une plainte pour tentative de meurtre. Inculpés et traduits devant la Chambre criminelle de premier degré, près le tribunal de première instance de Tunis, pour répondre de tentative de meurtre, leur avocat a reporté l'affaire à une date ultérieure pour préparer les moyens de la défense. L'affaire a été reportée à une date prochaine.