La chambre correctionnelle de la cour d'appel a eu à juger une affaire de vol de cuivre, dans laquelle est impliqué un jeune homme qui a comparu en état de liberté. Suite à une ronde de routine, les agents de police ont appréhendé un jeune homme et saisit une importante quantité de cuivre. Interrogé sur sa provenance, il balbutia de quelques mots incompréhensibles ce qui suscita leurs soupçons. Conduit au poste de police, et soumis à un interrogatoire serré, il avoua avoir reçu cette importante quantité du magasinier qui travaillait avec lui dans la même société afin de le vendre et partager par la suite l'argent. Une enquête ouverte a abouti à l'arrestation du suspect, alors que le magasinier a nié catégoriquement toute relation avec le suspect ou avoir une idée sur le vol du cuivre. Munis d'une commission rogatoire, les enquêteurs ont procédé à une descente dans la maison du suspect où ils ont mis la main sur une importante quantité de cuivre. L'enquête révéla ensuite que celui-ci avait l'habitude de voler d'importantes quantités de cuivre à société. Inculpé de vol et de vente illicite de cuivre, le suspect fut alors renvoyé de son travail, et fut condamné en première instance à une peine d'emprisonnement. Interjetant appel, il a comparu de nouveau devant la cour pour répondre de son acte. A l'audience, il réitéra ses aveux, affirmant qu'il avait reçu le cuivre du magasinier. Ce dernier déclara qu'il n'était pour rien et qu'il ne connaissait pas l'origine frauduleuse de la matière. Son avocate plaida la bonne foi de son client, qui a été déjà licencié de son travail, et ce fut pour lui la sanction la plus grave. Sollicitant de la cour l'allégement de la peine ou du moins une amende. L'affaire a été renvoyée au 26 septembre pour prononcer le verdict.