L'Institut National de Normalisation et de Propriété Industrielle (INNORPI) a organisé hier à son siège, sous l'égide du Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et e, collaboration avec l'Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers, une rencontre sur le thème : « La qualité dans les services bancaires et financiers ». C'est donc à l'occasion de la journée mondiale de normalisation qui a lieu aujourd'hui, que l'INNORPI a réuni des professionnels du métier de la finance, notamment des banquiers afin de mettre en place une nouvelle structure de normalisation dans le domaine des services bancaires afférente à la qualité. Il s'agit plus précisément de la création d'un comité miroir national dont la mission sera d'assurer le suivi des travaux de normalisation par le Comité International ISO/TC 68. Le comité miroir est composé des institutions financières, des banques, de l'Organisation de Défense du Consommateur, l'INNORPI ainsi que des experts internationaux. Le comité sera donc chargé de proposer des projets de normes concernant le domaine des services bancaires à l'ISO. Une fois, ce dernier aura agréé et valider les normes en question, elles deviendront applicables en Tunisie avec un caractère facultatif sauf si la Banque Centrale de Tunisie décide de rendre ce caractère obligatoire en vue d'améliorer la qualité des services bancaires. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des orientations stratégiques nationales et qui a pour objectif l'introduction des mécanismes d'instauration de la qualité des services financiers et ce, conformément aux standards internationaux et européens. Le Directeur Général de l'INNORPI, M. Aymen Mekki précise à ce propos : « tous les services bancaires qu'ils soient du back office ou du front office font l'objet d'une normalisation. » L'initiative entreprise pour la création du comité miroir national vient entériner la politique de la Banque Centrale de Tunisie pour améliorer la qualité des services bancaires, qui pendant un temps faisait défaut et pénaliser la crédibilité des établissements financiers de la place.