" Lecteur assidu de votre journal, dont j'ai toujours apprécié la teneur de ses articles qui ne cessent de prôner l'enracinement de la vraie citoyenneté, de l'authentique civisme, et de la sacralité du droit, j'ai le vif regret de vous faire part de la nouvelle méthode, dont la S.T.E.G. de Bizerte fait usage pour sommer le citoyen à s'acquitter de sa facture, une méthode, qui pour le moins peu orthodoxe. Ce qui s'est passé chez moi le 26 Octobre 2009 est une preuve de plus, que le vrai défi à relever chez nous c'est de faire prévaloir le droit du citoyen auprès de certaines administrations et institutions, qui se disent être au service du citoyen, et qu'elles lui réservent le meilleur accueil. Or autant le comportement de certains responsables, que le style d'approche réservés aux clients prouvent tout à fait le contraire. La S.T.E.G. de Bizerte, est l'une de ces administrations, qui ne cesse de tirer vers le bas la qualité de ses relations avec ses clients citoyens. Sur ce plan, en dépit des efforts consentis par l'Etat, afin de réserver à ces administrations en contact permanent avec les citoyens les meilleurs cycles de mise à niveau , afin qu'elles soient au diapason de toute avancée, en termes de technologie, et de relations humaines , certains responsables administratifs se permettent de donner des instructions, aussi triviales qu'inhumaines, qui dénotent d'une ignorance flagrante , et totale des conditions des clients citoyens Les faits remontent au 26 Octobre 2009, quand des agents de recouvrement de la S.T.E.G. de Bizerte se présentaient à mon domicile avec des airs le moins qu'on puisse dire graves sommant ma femme de payer la facture de l'électricité, faute de quoi, ils seront dans l'obligation de couper le courant. Perplexe, la pauvre, devant ce genres d'injonctions inhabituelles elle les supplia de surseoir à leur besogne jusqu'à l'après-midi. A mon retour me tenant au courant de ce qui s'est passé j'étais furieux d'un côté quant au recours à ce genre de méthode le moins qu'on puisse dire arrogante, et d'un autre côté au vu de la date limite explicitement mentionnée sur la facture à savoir le 26 Octobre 2009, en infraction de payement, logiquement. Par conséquent, je ne peux me considérer en tant que tel, qu'à partir du 27, et que les services de la S.T.E.G. ne peuvent être en droit de réclamer leur dû qu'à partir de l'expiration de la date fatidique du 26. Pourquoi, ce genre d'administration s'enfonce de jour en jour dans l'irrationnel, alors qu'auparavant elle a toujours usé de méthodes plus civilisées en adressant un avis en bonne et due forme émanant des services compétents faisant office de rappel des suites que le contrevenant peut encourir. Est-ce l'excès de zèle de certains responsables qui les poussent à commettre l'irréparable? Quant au comportement des responsables qui ont la charge des services des relations avec le citoyen, ils ont beaucoup à apprendre sur la notion de ce genre de relations, en termes d'accueil, de sourire, des manières de gérer toute sorte de réclamations de présenter les excuses, et la prise de congé du client avec les remerciements qui lui sont dus Ils gagnent à se mettre à la page en matière de respect du client. Tant, que ces administrations ne seront guère soumises à l'épreuve des enquêtes relatives à la satisfaction client, tant qu'elles monopolisent ce genre de services en l'absence de toute concurrence, elles auront la latitude de tout se permettre, et la qualité de service sous nos cieux reste des vœux pieux ". Jelloul Jebalia jelloul.jebalia@ yahoo.fr