Il est connu dans l'absolu, que l'aspect physique est une composante qu'aucun entraîneur ne doit négliger. Il est notoire que Faouzi Benzarti est réputé pour son fort caractère et ses grandes compétences en matière de football. Un battant, un gagneur, des meilleurs que notre football ait secrété. A peine investi dans sa nouvelle mission, il a ordonné des tombereaux de tests à son groupe. A l'analyse de différents facteurs, après quelques examens en salle sur les différentes machines, le constat a été fracassant. Peu d'endurance, peu d'explosivité, bref, il y a beaucoup de boulot à faire avant d'aller en Angola. Pas question de faire les figurants dans une joute aussi prestigieux que la CAN. Comme des " commandos ", les sélectionnés ont adhéré au projet, et se sont beaucoup dépensés. Le retard accusé a, semble-t-il, été rattrapé. A Abou Dhabi, tout le groupe travaille à huis clos, histoire de l'inciter à une concentration totale, histoire aussi, d'inculquer aux joueurs, les préceptes tactico-techniques. Les conditions du travail, du séjour, sont extraordinaires. Nos représentants n'ont pas manqué l'occasion pour optimiser leurs relations personnelles. L'état de santé est excellent, et un garçon comme Dhaouadi, sur lequel on porte beaucoup d'espoir, est complètement rétabli, et a même commencé à taper au ballon depuis hier. Le seul point noir du stage, reste cette incapacité à dénicher un " sparring partner ", pour savoir où on est exactement. Voilà, un peu le topo de la situation du côté d'Abou Dhabi.