Il est connu depuis que la balle est ronde, que dans toute association sportive, il y a deux catégories de responsables, deux genres de techniciens : ceux qui tirent les wagons et ceux qui s'y installent sans rien faire. Au Stade Tunisien, on ne fait pas exception à cette règle répugnante. La nouvelle direction s'est juré, depuis un certain 19 septembre 2008, de redonner ses lettres de noblesse à son club et d'en refaire un concurrent sérieux pour les podiums. Le chantier qui a démarré, depuis, est en train d'avancer sûrement. La cave est encore en cours de construction, les travaux de finition seront entamés cet été, mais le rez-de-chaussée et les étages, sont prévus pour la saison prochaine. Le taulier du club, Mohamed Dérouiche, est sûr de ce qu'il avance : «nous visons dès cette saison le podium et il n'est pas question de se distraire, maintenant que nous sommes près de nos objectifs. En tous les cas, nos plans sont clairs et je crois fermement, au retour des jours de gloire.» Le travail du coach principal Le décor est donc planté du côté du Bardo! Tous les puristes sont enchantés par la renaissance de ce club cher à notre football, et émettent par la même occasion quelques réserves, sur le comportement déplorable de quelques prétendus proches, toujours les mêmes, qui ne veulent ni grandir ni mûrir, n'hésitant pas à disperser çà et là, les mêmes ritournelles, des critiques acerbes, sans fondement, quand les résultats prenaient un peu de plomb dans l'aile. Qu'a-t-elle à gesticuler aujourd'hui, toute cette faune de parvenus de dernière heure, sans foi ni loi, qui se pavane dans des endroits obscurs, et, éternellement plongée dans les arcanes du négativisme, maintenant que les chances du Stade Tunisien de pouvoir clore son exercice sur au moins un podium, sont de plus réelles? Sur un ton à leur clouer le bec, à ces décérébrés, Mohamed Dérouiche, président stadiste, a déclaré sur ces mêmes colonnes qu'il s'attaquera à tous ceux qui « chercheront à égratigner son institution, ses membres, dont Patrick Liewig ». Nous ne sommes pas en train de manier la brosse à reluire, mais les observateurs les plus écoutés reconnaissent que les succès stadistes sont principalement engrangés grâce à l'inestimable travail du coach principal. Bonimenteur, celui qui prétendra le contraire; Il y des clubs qui ont de meilleurs effectifs que celui stadiste et, pourtant, ils sont, soit, éliminés de la course à la Coupe, soit encore, sont bien derrière en championnat. A l'approche du ‘money time' période où tout se gagne, et où tout se perd, le Stade Tunisien n'a pas besoin de ces hâbleurs et des faux commérages qu'ils font circuler. Ils sont pointés du doigt, et, attendu, les progrès cumulés dans tous les domaines, se font de plus en plus rares ceux qui leur prêteront l'oreille.