Nous revenons à l'affaire de la construction en infraction parue sur notre journal du 20 janvier dernier sous le titre « Construction anarchique : La municipalité de Sfax et l'étage « au dessus ». Il s'agit d'une maison située au bord de la route de Taniour km 0.5 à Sfax, en assez bon état malgré les années. Elle avait été vendue il y a un peu plus de sept ans. Le nouveau propriétaire a obtenu en date du 6 janvier 2006 une autorisation de la part de la municipalité de Sfax (arrondissement El Boustène) pour réaménager le toit de sa maison. Il s'est servi de cette autorisation pour procéder à la construction de deux étages de plus causant de graves dégâts à la maison de son voisin. En réponse à cette affaire, le chef de l'arrondissement a déclaré (le 20 janvier 2010) que le propriétaire avait obtenu un permis de bâtir après s'être acquitté d'un montant de 11250 DT représentant le droit de parking et ce, conformément à la législation en vigueur. Et il ajoute, que par la suite, les services municipaux se sont rendu compte que le propriétaire concerné, a outrepassé ses droits tels que spécifiés par ledit permis de bâtir, en procédant à la construction d'un troisième étage. A cet effet, un procès-verbal a été dressé à son encontre en date du 31 octobre 2009 et une procédure de démolition a été engagée. « Elle est actuellement en cours », disait le chef d'arrondissement. Aujourd'hui, et en guise de suivi de cette affaire, c'est-à-dire après exactement 3 mois de la date de parution de l'article et un peu moins de 6 mois de la date du procès verbal, la maison a pris un nouveau look. Le propriétaire de la maison continue ses infractions et aucune procédure de démolition n'a été engagée à ce jour. Pour avoir plus d'informations sur cette affaire de la part des autorités municipales, nous avons contacté un responsable de l'arrondissement El Boustène le 19 avril courant. Notre interlocuteur nous a déclaré que la procédure de démolition a été exécutée (??) et que nous serions confrontés à d'énormes problèmes si nous écrivions le contraire (belles menaces !). Or, comme le prouvent les photos prises à cette même date, le propriétaire n'a pas respecté la décision prise et il poursuit malgré tout ses travaux.