Quand une équipe joue pour éviter le purgatoire et une autre qui est déjà en vacances, n'attendant plus rien de ses deux derniers matchs de championnat, il ne peut pas y avoir, de véritables débats, colorés, ou même engagés. Le Stade Tunisien, très touché par cette cruelle fin d'exercice, semblait, en ce dimanche après midi, n'avoir qu'une petite pige à honorer, mais, nous serions injustes si nous ne complimentions pas l'équipe hammam-lifoise, et, en particulier, son coach, qui avait aligné une équipe tournée vers l'offensive, avec quasiment trois attaquants nominaux. Cette dernière avait encore une fois mis à nu la qualité très moyenne d'une demi-douzaine de joueurs stadistes, techniquement très limités. Dès le coup de sifflet initial, Ben Chouikha et ses équipiers ont campé dans le camp de leurs rivaux stadistes, sans aucune idée directrice; ils étaient plus incisifs, et vers la 22ème leurs efforts avaient failli être récompensés si Marzouki, avait bien cadré son tir. Vers la 31ème Sabeur Khelifa, un poison constant, hérite d'une balle anodine, et, en une valse à deux temps, il laisse sur place deux défenseurs, et, loge le cuir hors de portée de Jeridi, au grand bonheur de tous les siens. La réaction des camarades de Zaâïri a été timide, et, sans aucun résultat. Le second acte allait être plus équilibré, puisque le staff technique stadiste, avait compris qu'il fallait faire quelques mouvements aux fins de rafraîchir les mouvements. Avec l'entrée du Brésilien Alves, l'équipe stadiste, prenait l'initiative du jeu, mais aucun succès au moment du finish. Le même joueur, avait l'égalisation au bout des crampons, mais Dhaouadi détourne sur sa ligne (57ème). Depuis, les visiteurs, ont érigé le barbelé devant leur cage, et, parfois, on va au tapis pour le compte, d'autres, on balance loin aux fins de faire dérouler le chrono, mais on n'hésite pas chaque fois qu'une petite brèche s'ouvre, de se lancer devant, pour essayer de corser la marque. Les stadistes ont poussé, mais, jamais, ils n'avaient trouvé la solution, et, c'est au contraire, à trois minutes avant la fin du match, Buscher, a failli donner du travail au préposé au tableau d'affichage sans cette magnifique parade de Jeridi, dont la prestation a été la plus honnête. Le score devait en rester là. Le CSHL qui avait fait le déplacement pour revenir à ses bases avec au moins un point dans sa bandoulière, en avait récolté trois. C'était l'ivresse dans son camp ; dans l'autre, bonjour tristesse, mais la quatrième place est toujours dans les cordes du club, puisque, le rival direct pour ce rang, le CSS, a été surpris, lui aussi, chez lui. Le comportement d'une poignée de présumés stadistes, est à désapprouver. Cela ne fera qu'alimenter cette ambiance très tendues, que certains décérébrés cherchent par tous les moyens (pourquoi?) à installer. MAE
Synopsis Stade olympique d'El Menzah Temps chaud et à pluvieux Assistance faible Pelouse dans un état acceptable Buts de : Khelifa (31ème) Arbitrage de Riadh Harzi, assisté par Moncef Riahi et Ahmed Ferchichi Quatrième arbitre : Malek Badri Commissaire du match : Mohamed Essoussi Joueurs avertis : Ba (ST) Changements : Khaddhari par Dhaouadi, Letifi par Bouzgarrou, Ben Chouikha par Slama pour le CSHL, et, Riahi par Alves, Neffati par Guelbi Formations des deux équipes : ST : Jeridi - Ben Chagra - R'houma - Zaâïri - Hosni - Ba - Ubain - Jedidi - Tej - Kasdaoui - Alves CSHL : Zitouni - Khaddhari - Ksaïri - Chaâbani - Cissé - Masmoudi - Marzouki - Ben Chouikha - Khelifa - Letifi - Buscher