L'Espérance a retrouvé hier après-midi le complexe Hassan Belkhodja où ses joueurs ont entamé les entraînements en prévision du match retour de samedi prochain devant les Soudanais d'Al Merrikh. La préparation se poursuivra aujourd'hui avec une seule séance au programme et ce, à la veille du départ pour Khartoum en milieu de matinée demain jeudi à bord d'un vol spécial. Une ambiance déstabilisatrice Cela étant, toutes les parties prenantes du club ne cachent pas les difficultés qui les attendent dès l'arrivée de la délégation sur le tarmac de l'aéroport de la capitale soudanaise. Il n'y a qu'à aller découvrir le site de l'équipe soudanaise pour avoir une première idée sur les intentions de la partie adverse qui fait de ce match retour une guerre pas à ne pas perdre. Nous comprenons l'amertume des joueurs soudanais et de leur proche entourage après la correction du match aller mais il y a des limites qu'il ne faut pas dépasser rien qu'au vu de l'accueil qui leur a été réservé tout au long de leur séjour à Tunis. Sans perdre de vue les éventuelles sanctions qui peuvent attendre le football soudanais en cas de dépassements et de gestes anti sportifs que ce soit sur le terrain ou en provenance des gradins. Il n'échappe à personne qu'une telle ambiance a pour dessein non caché de déstabiliser une équipe « sang et or » qui viendra chercher une qualification estimée fort méritée pour la phase des poules. Al Merrikh, passage obligé Du côté du Parc B, on s'efforce à tenir les joueurs hors de ces considérations et de préparer le rendez-vous de Khartoum dans la sérénité et la concentration la plus totale partant du fait que la Ligue des champions africaine est le pari à gagner et ce pari passe par Al Merrikh. On aurait souhaité que l'effectif de l'Espérance soit au complet, celui-là même qui a nettement battu léquipe soudanaise au match aller. Avec l'espoir de ne pas voir l'absence de Aymen Ben Amor sérieusement ressentie, que le remplaçant de Darragi soit à la hauteur de la confiance placée en lui et que Naouara soit totalement rétabli à temps. D'ailleurs en optant sûrement pour deux pivots, l'éventuelle absence de Darragi pourrait passer inaperçue. Rafik BEN ARFA ---------------------- La revue “l'Histoire” parle de l'EST ! Le très sérieux magazine spécialisé l'Histoire édité en France a consacré dans son numéro du mois de mai 2010, une douzaine de pages au football dans le monde depuis sa naissance dans les années 1840-1850 en Angleterre jusqu'à nos jours. L'occasion, c'est bien sûr la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud. C'est un document de première main réalisé par Paul Dietschy Maître de conférences à l'université Franche-Conté en France. L'Afrique du football figure en bonne place dans ce dossier, surtout à l'époque où le continent noir croulait sous le joug de la colonisation. L'Histoire écrit notamment : "... si les populations masculines des quartiers indigènes des villes coloniales prennent vite goût au jeu, elles l'utilisent aussi comme moyen de résistance. Ainsi en Afrique du Nord, les équipes musulmanes de l'Espérance de Tunis (1919), du Mouloudia Club d'Alger (1921) ou du Wydad Athlétic club de Casablanca (1937) portent le combat culturel et nationaliste sur les terrains de jeu". Ce témoignage d'un grand chercheur en la matière et qui est le coauteur du "football et l'Afrique", ne fait que confirmer ce que tout le monde savait depuis la création du club "Sang et Or" qui a été plus de trente sept ans l'un des porte-étendards de la lutte nationale dans sa dimension sportive et au-delà de cette dimension, dans la meure où les plus grands leaders du mouvement national ont fait partie de ses dirigeants historiques. Inutile de citer leurs noms, tout le monde les connaît. Mais l'importance de ce document réside dans le fait qu'il émane d'une personne étrangère, dont le seul souci est d'apporter sa contribution à rétablir les vérités historiques, que malheureusement beaucoup de nationaux, pour les raisons que nous camprenons, cherchent à escamoter allant jusqu'à falsifier l'histoire. Le début des années 1990 a vu naître sur les colonnes de certains journaux une compagne orchestrée dans le but était tout simplement d'enlever à l'EST cette dimension et de lui renier cette page glorieuse de son existence. Et voilà qu'un éminent universitaire et une revue de renom viennent témoigner du contraire pour apporter un cinglant démenti aux auteurs de "Je tiens l'information de feu untel !". Non, l'histoire messieurs, elle est écrite et conservée et elle est là pour ceux qui n'ont de but que la recherche de la vérité guidés en cela par leur probité intellectuelle loin de tout fanatisme malveillant...". Ali TRABELSI ---------------------- C1 et C2 Tirage au sort, le 13 mai La Confédération africaine de football procèdera le 13 mai à son siège au Caire en Egypte au tirage au sort de la Ligue des champions et de la Coupe de la CAF. Pour chacune des compétitions, les huit clubs qualifiés seront divisés en deux groupes de quatre pour la phase de poules. Les deux premiers de chaque groupe disputeront des demi-finales croisées. La finale aller de la Ligue des champions se disputera dans le week-end du 29 au 31 octobre 2010 et le retour dans le week-end du 12 au 14 novembre. Le vainqueur de cette compétition représentera l'Afrique à la Coupe du monde des clubs de la Fifa à Abu Dhabi. Quant à la finale aller de la Coupe de la CAF, elle se jouera dans le week-end du 26 au 28 novembre et le retour aura lieu entre le 3 et 5 décembre 2010. En marge du tirage au sort, La Commission des compétitions interclubs et la Commission des arbitres se réuniront chacune à son tour pour, entre autres, examiner les rapports des matches disputés depuis le début de l'année. Par ailleurs le Comité exécutif se réunira les 14 et 15 mai 2010.