La liesse et l'euphorie ayant fait suite à l'arrêt de la rencontre de Kasserine la semaine dernière par Slim jedidi pour insécurité régnant dans le stade n'ont été que de courte durée. En effet d'aucuns de penser que les Gafsiens étaient définitivement tirés d'affaire et qu'il leur suffisait lors de la dernière journée de venir à bout du le ST chez eux pour asseoir définitivement leur statut parmi l'élite. Ultime épreuve largement dans leurs cordes si on se réfère à leur grande motivation. Mais subitement le vent d'optimisme de se muer en cauchemar pour les inconditionnels locaux. Jalel Kadri pourtant sur le terrain en compagnie de son adjoint Hatem Meddeb fut informé par le capitaine d'équipe, Khalifa Bannani, que les joueurs ne quitteraient pas les vestiaires et n'assisteraient pas à la séance d'entrainement programmée en guise de protestation contre des arriérés non encore réglés. Les promesses du président Deux jours de grève à la veille d'une aussi importante échéance pour l'avenir du club ont mis la ville en ébullition. Et le spectre d'aligner les espoirs contre le ST justement comme au match aller (2-0) pour les mêmes motifs de planer de nouveau sur les esprits. Faouzi Ktari s'est réuni avec ses joueurs leur promettant une avance conséquente bien avant le déroulement de la dernière rencontre samedi prochain. Les joueurs ont certes repris le chemin du stade mais avec un esprit pas totalement dégagé attendant l'ouverture des vannes avec un risque non négligeable de boycotter le match au cas où ils ne seraient pas payés à temps comme convenu.