Tout mariage ne répondant pas aux normes légales est considéré comme étant nul et non avenu. En conséquence la partie lésée, est en droit de demander réparation à la partie adverse surtout lorsque cette dernière s'avère de mauvaise foi. Tel fut le cas dans cette affaire où l'époux qui avait en apparence contracté mariage dans les normes, s'avéra être un usurpateur d'identité puisque les documents qu'il présenta à la mairie étaient falsifiés. Ce fut la mariée qui a elle-même découvert que son prétendant qui l'avait courtisée pendant quelque temps et lui déclara les feux ardents de son amour ,était déjà marié dans son pays, s'agissant d'un ressortissant d'un pays africain. La jeune fille a fini par tomber enceinte, et il n'y avait de meilleures solutions pour étouffer le scandale que le mariage. Ce fut la raison pour laquelle le soupirant écrivit à un ami au pays et qui pour le tirer d'embarras, lui envoya illico des documents falsifiés. La jeune mariée porta plainte contre le mari, qui fut inculpé de faux et usage de faux . Devant le tribunal il confirma la version selon laquelle il voulait éviter le scandale et la jeune fille confirma qu'elle était enceinte de quelques mois, et maintint sa plainte. Elle ajouta qu'elle ignorait tout du manège de son compagnon, jusqu'au jour du mariage, et qu'elle ne pouvait pas donc être sa complice . Le tribunal remit l'affaire à une date ultérieure.