Tunis - Le Temps : Dans cette affaire où deux jeunes hommes sont impliqués de viol de deux écolières, le tribunal de première instance les a déclarés coupables pour leur infliger la peine capitale. Tandis qu'une troisième personne a été acquittée pour défaut de preuve, et une quatrième personne a été déclarée irresponsable, les médecins l'ayant déclaré, au bout de l'expertise psychologique à laquelle il a été soumis, comme ne jouissant pas de ses facultés mentales. Les deux accusés, condamnés à la peine de mort interjetèrent appel. Ils comparurent devant la Cour, et chacun d'eux invoqua un alibi de nature à prouver leur innocence. En effet, l'un et l'autre déclarèrent que des témoins étaient prêts à certifier à la cour, que les accusés se trouvaient avec eux, le jour des faits, loin de l'endroit où le viol eut lieu. Les avocats de la défense soutenant leurs clients présentèrent à la Cour des conclusions en ce sens, en communiquant les coordonnées de ces témoins et en demandant à la Cour de les convoquer à la barre pour confirmer leurs affirmations. L'un des accusés éclata en sanglots, en demandant à la Cour de lui faire justice, n'ayant rien à voir avec ce viol collectif. La Cour, acquiesçant à la demande des avocats, a renvoyé l'affaire à l'audience du 14 mai, pour écouter lesdits témoins.