C'est fait, l'Office National de l'Assainissement (ONAS) peut gérer à distance les données des stations d'épuration et ce, grâce à l'installation d'un logiciel de gestion d'information " application Neptune ". Au total, 35 stations sont à présent gérées de cette manière, pour ensuite généraliser l'expérience sur toutes les stations lors du deuxième semestre de l'année en cours, c'est ce qui a été annoncé hier, lors de la journée d'information tenue au CITET en présence de MM Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Pierre Mena ambassadeur de France en Tunisie, Robert Bismuth, président du Comité de Coopération Marseille Provence Méditerranée et Khalil Attia, PDG de l'ONAS. Ayant pour objectif de suivre et de maîtriser à distance le fonctionnement des stations d'épuration, de contrôler cette activité et de stocker les données, ce projet a été réalisé en collaboration avec le Comité de Coopération Marseille-Provence-Méditerranée. Durant les quatre dernières années, les cadres et les ingénieurs de l'ONAS ont été formés à cette fin pour maîtriser les techniques du logiciel qui assure d'autres fonctionnalités. En fait, " Neptune " offre la possibilité aux cadres de l'Office de contrôler les données, de comparer les informations actualisées par rapport à celles, enregistrées depuis des jours et de traiter les informations de façon immédiate. Cette initiative s'inscrit dans la ligne droite de l'office qui ne cesse d'améliorer ses méthodes de travail en se basant davantage sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Un moyen qui permettra de mieux accomplir la tâche et d'améliorer la qualité de travail au sein des stations d'épuration. Elles sont d'ailleurs " au nombre de 600 actuellement ", déclare M. Nadhir Hamada. Le ministre a rappelé à cette occasion les indicateurs du secteur qui " assure le traitement de 250 millions mètres cubes d'eaux usées par an ". M. Hamada a réitéré encore une fois l'engagement de la Tunisie dans la lutte contre la pollution de la Méditerranée. L'ONAS sera en fait, appelé à ne plus déverser ces eaux dans la mer. " Il s'agit d'une instruction présidentielle ", précise-t-il. Dès lors, " toute station d'épuration doit être doublée d'un périmètre irrigué et éviter ainsi le rejet dans la mer ", insiste-t-il tout en précisant que le traitement complémentaire sera désormais exigé.