En 2007, l'année durant laquelle a eu lieu ce drame, l'inculpé avait à peine 18 ans. La victime, une jeune fille, était également mineure. Au cours d'une journée du mois de décembre, la jeune fille est sortie se promener avec un ami. Alors qu'ils traversaient un endroit sombre, trois individus surgirent pour d'abord s'occuper de celui qui risquait d'être un obstacle. Ils l'ont roué de coups et menacé avec un couteau. Toujours sous la menace, l'inculpé a attrapé la fille par les cheveux et l'a tirée et l'a obligée à le suivre. Les trois agresseurs ont emmené la jeune fille dans une maison inhabitée et à tour de rôle, ils ont assouvi leurs instincts bestiaux. Dès qu'ils sont partis, la jeune fille a rejoint ses parents pour les informer de ce qui s'est passé. Elle s'est rendue avec son père au poste de police où elle a déposé une plainte en fournissant le signalement de ses agresseurs Il n'a pas fallu longtemps aux auxiliaires de la justice pour mettre la main sur les auteurs de cet acte ignoble. Deux d'entre eux étaient mineurs et ont été jugés par un tribunal d'enfants. Ils sont actuellement en train de purger une peine dans un centre spécialisé. Le troisième, c'est l'inculpé qui a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son acte, d'autant plus qu'il était l'aîné des trois jeunes et était le décideur. Devant le juge il a déclaré qu'il a été influencé par ses deux complices. Il a déclaré qu'il n'a jamais forcé la fille à le suivre. Confronté avec le contenu de la plainte et aussi par ses aveux lors de l'enquête préliminaire, il s'est rétracté en déclarant que les déclarations lui étaient soutirées. L'avocat a mis la responsabilité de toute cette affaire sur les deux jeunes déjà condamnés. Il est aujourd'hui difficile a déclaré l'avocat de trouver des éléments palpables pouvant aider la justice à connaître la vérité de ce qui s'est passé réellement. L'acte est ignoble certes, mais l'inculpé ne doit pas payer à la place des vrais responsables en l'occurrence les deux jeunes jugés par un tribunal d'enfants. Devant le doute qui plane dans cette affaire, l'avocat a demandé l'acquittement pour son client. Ce n'était pas l'avis su tribunal qui a jugé l'accusé coupable en le condamnant à une peine de vingt ans de prison ferme.