La 23e journée, ce dimanche nous a fait frôler toutes les possibilités . En une heure et demie, bien des scénarios se sont déroulés. Si on prend, par exemple, le sort du titre qui se jouait entre Sousse et Béja, l'Etoile s'était vue trop près du sacre quand l'O.Béja avait marqué puis champion en puissance lorsqu'elle a marqué à son tour. A chacun de ces changements de score, l'USMonastir a vu ses intérêts préservés puis anéantis. La suite a été plus amère pour l'Etoile quand le Club Africain a égalisé imité par Monastir. Et quand à l'ultime minute de la rencontre de Sousse, l'arbitre italien accorda un penalty à l'Etoile . Le destin a fait semblant de basculer une fois de plus. Mais le destin n'avait apparemment pas envie de découvrir sa fin à trois journées de la fin. Le penalty fut raté et l'Etoile a dû se satisfaire de ses deux points d'avance. A-t-on alors joué pour rien cette journée. Oh ! que non. L'Etoile, à notre avis a fait dans ces nuls une affaire. Désormais elle est la seule à ne plus s'intéresser des résultats que du sien. Elle ne rencontrera plus de concurrent direct. Au contraire, elle aura tout à gagner d'un certain USM-CA à la dernière journée. Elle aura fort à faire certes en se déplaçant à la Marsa puis à Sfax et même en recevant le CAB. Mais pour mériter un titre, il faut bien se surpasser durant trois journées. On sait bien que tout reste possible. Que les prestations de l'Etoile ne peuvent pas être toutes au niveau de ce qu'on a vu lors de la visite du Club Africain. Cette fois, contre l'USMonastir, le panache a bien manqué à l'Etoile. Quant à Monastir, elle avait à choisir , avant hier, entre oser plus franchement mais en donnant plus de moyens à l'adversaire pour la surprendre où le ligoter dans une manière de jouer assez loin des buts adverses et en même temps se priver soi-même d'un attaquant de plus. En opérant ainsi, Monastir a espéré profiter d'une contre-attaque ou d'une balle arrêtée. Rien n'y fut mais ce résultat nul n'a pas été rendu moins négatif pour un autre nul. Celui du troisième concurrent. Si le Club Africain aura raté le titre cette année, il le devra à ces quatre points perdus en deux semaines entre El Menzah et Béja. Ce n'est pas minimiser l'OB en disant cela, celui-ci a mérité de partager les points et encore plus l'estime d'avoir été loyal en disputant à fond une rencontre qui ne le concernait que relativement. Comme si le titre a chargé Béja d'arbitrer qui de l'Etoile et du Club Africain le méritait le plus.
Ils ne sont plus que trois Au bas du tableau et pour une autre lutte moins exaltante mais non moins intense, les trois nuls enregistrés à Bizerte, La Marsa et Hammam-Lif semblent avoir maintenu le statu quo. Désormais ils ne sont plus que trois pour se disputer une place de survivant. Mathématiquement El Gaouafel et l'ESZarzis sont encore concernés mais à ce stade de la compétition et raisonnablement, c'est parmi les trois derniers actuels qu'il faut chercher les futurs condamnés à la relégation. Deux points séparent encore l'EOGK du CAB. Entre ces deux clubs, l'ESHammam-Sousse cherche encore à utiliser à son profit les redoutables déplacements qui attendent le Kram et le CAB, même si de son côté, il aura fort à faire contre le C.Africain encore en course pour le titre et qu'il devra recevoir dans deux semaines. Dimanche, le CAB a encore une fois frôlé le salut en prenant l'avance au score face à El Gaouafel mais il sera dit qu'il souffrira jusqu'à l'ultime journée.