A l'issue de la visite de travail qu'il a effectuée, hier à Tunis, le président du Parlement italien, M. Gianfranco Fini a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a donné un aperçu sur la teneur de ses entretiens à Tunis ainsi que sur les relations tuniso-italiennes et les perspectives de leur développement. M. Fini, qui a été reçu par le Chef de l'Etat et a eu des entretiens avec MM. le Premier ministre, le président de la Chambre des députés et le ministre des Affaires étrangères, a mis en exergue l'excellent niveau atteint par les relations bilatérales et déclaré que la Tunisie mérite amplement d'accéder au statut de partenaire avancé de l'UE vu les efforts qu'elle a entrepris depuis des années pour développer le partenariat euro-méditerranéen et que la Tunisie et l'UE partagent les mêmes valeurs. Il faut par conséquent que l'UE reconnaisse les efforts tunisiens à l'instar de son adhésion à la zone de libre-échange avec l'Europe, a indiqué M. Fini, ajoutant que l'Italie sera à la «première ligne» pour défendre la demande de statut avancé et que la Tunisie n'aura pas de ce fait « besoin d'avocats » à Bruxelles. En ce qui concerne la promotion des investissements dans la zone euro-méditerranéenne, M. Fini, qui préside actuellement l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne, a affirmé son appui total au projet de la transformation de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne pour l'investissement) en une banque euro-méditerranéenne pour l'investissement et le développement. Ce projet entamé sur l'initiative de la Tunisie, permettra de donner un nouvel élan aux investissements dans la région et sera très bénéfique notamment par les PME-PMI, a ajouté M. Fini. Par ailleurs, et concernant la crise financière dans certains pays européens, le président du Parlement italien a souligné que l'économie italienne demeure à l'abri des conséquences négatives de cette crise grâce notamment à la solidité des institutions financières qui n'ont pas besoin d'aide publique. La seule mesure qui s'impose à cet égard est la maîtrise de la dette publique pour laquelle le gouvernement a mis en œuvre un plan y afférent, a conclu M. Fini