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Mohamed : sur les pas d'Ibrahim
Les récits du Coran
Publié dans Le Temps le 14 - 08 - 2010


3 – La prière : recueillement et transcendance
« Et rappelle-toi, quand nous fîmes de la Maison un lieu de visite et un asile pour les gens. Adoptez donc pour lieu de prière , ce lieu où Ibrahim se tint debout. Et nous confiâmes à Ibrahim et à Ismaïl ceci : Purifiez ma maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s'y inclinent et s'y prosternent
(Al Baqarah. V 125)
Et quand Ibrahim et Ismaïl élevaient les assises de la Maison. O notre Seigneur accepte ceci de notre part ! Car c'est Toi, l'Audient, l'omniscient.
(Al Baqarah – 127).
La prière est un culte très ancien qui a existé entre autres chez les païens.
Ces derniers se recueillaient devant les idoles, qui selon eux représentaient Dieu.
Ces idoles étaient donc, pour les païens, dotées du pouvoir surnaturel de transmettre les vœux des païens à Dieu.
Bien que liée au domaine de la spiritualité, cette conception matérialiste est exprimée par la représentation de Dieu à travers les différentes idoles.
Ce fut Ibrahim qui appela à la vénération d'un Dieu unique ALLAH, et qui a été le premier à pratiquer une prière différente de celle des païens : la prosternation devant Allah, l'Un, l'Immanent et l'immatériel.
Ce fut cette conception de la prière qui a été reprise par le Prophète Mohamed en combattant à nouveau les idoles réinstallées de nouveau à la Kaaba bien après Ibrahim.
« Alif, Lâm, Mim.
C'est le livre au sujet duquel il n'y aucun doute c'est un guide pour les pieux.
Qui croient à l'invisible et accomplissent la Salât et dépensent (dans l'obéïssance à ALLAH) de ce que nous leur avons attribué »
(Al Baqarah V. 1-2-3)
La salât, ce n'est donc pas une formalité consistant à se prosterner selon des rîtes préétablis.
C'est beaucoup profond et beaucoup transcendant.
« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur salât » (Al Mu'minûne – V. 1 et 2).
C'est cette humilité qu'est la prosternation devant ALLAH, l'Unique qu'on ne peut voir ni matérialiser mais qui est immanent en nous.
Par ailleurs l'humilité engendre la discrétion et le recueillement paisible.
Par contre la prière chez les païens étaient parfois trop bruyante avec des cris et du tapage.
Les païens entraient en transe en priant devant les idoles.
Repris après Ibrahim, avec l'avènement de certaines tribus telles que les Jourhoum qui avaient réinstallé Houbal à la Kaaba, ces rîtes ont été combattus à nouveau par le Prophète Mohamed.
« Ils ont dit : « Soyez juifs ou chrétiens, vous serez sur la bonne voie. Dis : Non, mais nous suivons la religion d'Ibrahim le modèle de la droiture et qui ne fut point parmi les associateurs ».
(Al Baqarah – V. 135 (A Suivre)
Ahmed YOUNES
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Les Compagnons du Prophète
Oummou Salama : La généreuse
Comme nous l'avons écrit hier, les femmes qui ont connnu le Prophète à l'occasion d'évènements divers, s'étaient émerveillées par le caractère affable de cet homme de grandes qualités.
Elles l'ont apprécié soutenu et aimé.Certaines parmi ces femmes étaient devenues ses épouses, c'est-à –dire, les mères des croyants.
C'est le cas de Oummou Salama,
Son vrai nom était Hind. Elle était la fille d'un notable du clan Makhzoum Abou Oumayya surnommé "Zad ar-Râkib" parce qu'il était bien connu pour sa générosité particulièrement avec les voyageurs.
Sa conversion
Le mari d'Oum Salama était Abdoullah ibn Abdou l'Asad et tous deux étaient parmi les premières personnes à se convertir à l'Islam. Seul Abou Bakr et quelques autres que l'on peut compter sur les doigts d'une main sont devenus musulmans avant eux. Dès que la nouvelle de leur conversion se répandit, les Qouraïches réagirent avec une colère folle. Ils commencèrent à poursuivre et à persécuter Oum Salama et son mari. Mais le couple n'hésita, ni désespéra et ils restèrent fermes dans leur nouvelle foi. La persécution devint de plus en plus intense. La vie à Makkah devint insupportable pour beaucoup de nouveaux musulmans. Le Prophète leur donna alors la permission d'émigrer en Abyssinie.
Son émigration en Abyssinie
Oum Salama et son mari furent au premier rang de ces Mouhâdjiroûn (émigrés), à la recherche d'un refuge en terre étrangère. Malgré la protection qu'Oum Salama et les compagnons reçurent du dirigeant Abyssin, le désir de retourner à Makkah, d'être près du Prophète de la source de révélation et de guidée, persistait. La nouvelle que le nombre de musulmans à Makkah avait augmenté arriva finalement aux Mouhâdjiroûn. Parmi les nouveaux convertis, il y avait Hamza Ibn Abdoul-Mouttalib et 'Omar Ibn Al Khattab. Leur foi avait énormément renforcé la communauté et les émigrés en Abyssinie entendirent que les Qouraïches avaient quelque peu diminué la persécution. Ainsi un groupe de Mouhâdjiroûn, poussé par un profond désir dans leur cœur, décidèrent de retourner à Makkah.
Son émigration à Médine
Le relâchement de la persécution ne fut que bref, comme le découvrirent bientôt ceux qui y retournèrent. L'augmentation spectaculaire du nombre de musulmans après l'acceptation de l'Islam par Hamza et 'Omar avait même exaspéré davantage les Qouraïches. Ils intensifièrent leurs persécutions et tortures à un degré encore jamais vu. Le Prophète (P.S soient sur lui) donna alors la permission à ses compagnons d'émigrer à Madinah. Oum Salama et son mari furent parmi les premiers à partir. La Hijra d'Oum Salama et de son mari ne fut cependant pas aussi facile qu'ils l'avaient imaginé. En fait, ce fut une expérience amère et douloureuse et un tourment particulier pour elle. Elle a dit: "Quand Abou Salama décida de partir pour Madina il prépara un chameau pour moi, me hissa dessus et plaça notre fils Salama sur mes genoux. Mon mari prit alors la tête et continua sans arrêter ou attendre quoi que ce soit. Cependant, avant que nous fussions sortis de Makkah, quelques hommes de mon clan nous arrêtèrent et dirent à mon mari : "Quoique vous soyez libre de disposer de vous vous-mêmes, vous n'avez aucun pouvoir sur votre femme. Elle est notre fille. Vous attendez-vous à ce que nous vous permettions de l'emporter loin de nous ?" Ils se précipitèrent alors sur lui et m'arrachèrent de ses mains. Le clan de mon mari, Banu Abdou Al Assad les vit me prendre, moi et mon enfant. Ils devinrent fous de colère. "Non, par Allah !" crièrent-ils "nous n'abandonnerons pas le garçon. Il est notre fils, et nous avons un droit sur lui." Ils le prirent par la main et me le retirèrent brusquement. Soudainement, en l'espace de quelques instants, je me retrouvais seule et solitaire. Mon mari se dirigea vers Madinah tout seul et son clan m'avait enlevé mon fils. Mon propre clan, Banu Makhzoum, eut le dessus sur moi et me força à rester avec eux. Depuis le jour où mon mari et mon fils furent séparés de moi, j'allais quotidiennement, à midi, jusqu'à cette vallée et m'asseyais à l'endroit où cette tragédie avait eu lieu. Je me rappelais ces moments épouvantables et pleurais jusqu'à ce que la nuit tombe sur moi. Je continua ainsi pendant une année, jusqu'au jour où un homme des Banou Oumayyah passa par là et vit ma condition. Il alla trouver mon clan et dit: "Pourquoi ne libérez-vous pas cette pauvre femme ? Vous avez éloigné son mari et son fils d'elle." Il continua à essayer d'adoucir leurs cœurs et de jouer avec leurs sentiments. Enfin ils me dirent : "Va et rejoins ton mari si tu le veux." Mais comment pourrais-je rejoindre mon mari à Madinah et laisser mon fils, un morceau de ma propre chair et de mon sang à Makkah, chez les Banou Abdul asad ? Comment pourrais-je être sans angoisse et mes yeux sans larmes, devrais-je rejoindre le lieu de la hidjrah ne sachant rien de mon fils laissé derrière moi à Makkah ? Certains comprirent ce que je vivais et leurs cœurs me rejoignirent. Ils adressèrent une requête aux Banu Abdul Asad pour ma défense et leur proposèrent de me rendre mon fils. Je ne voulais pas, à présent, m'attarder à Makkah jusqu'à trouver quelqu'un pour voyager avec moi: J'avais peur que quelque chose puisse arriver qui me retarderait ou m'empêcherait de rejoindre mon mari. Donc je préparai rapidement mon chameau, plaçai mon fils sur mes genoux et partis en direction de Madinah. J'eus à peu près atteint Tan'im (à environ trois miles de Makkah) quand je rencontrai Outhman Ibn Talhah (c'était un gardien de la Kâaba dans la période préislamique). "Où allez-vous, Bint Zad ar-Rakib ?" demanda-t-il. "Je vais chez mon mari à Madinah" "Et il n'y a personne avec vous ?" "Non, par Allah ! Sauf Allah, et mon garçon que voici..."
"Par Allah, je ne vous abandonnerai jamais avant que vous n'atteigniez Madinah" jura-t-il. Il prit alors les rênes de mon chameau et nous conduisit. Je n'ai, par Allah, jamais rencontré un arabe plus généreux et noble que lui. Quand nous atteignîmes un lieu de repos, il fit agenouiller mon chameau, attendit que j'en descende, l'amena à un arbre et l'y attacha. Il alla alors à l'ombre d'un autre arbre. Quand nous fûmes reposés, il prépara le chameau et nous conduisit.
C'est ce qu'il fût chaque jour avant que nous n'ayons atteint Madinah. Quand nous fûmes arrivés à un village près de Qouba (à environ deux milles de Madinah) appartenant aux Banou Amr Ibn Awf, il dit : "Votre mari est dans ce village. Entrez-y avec les bénédictions de Dieu." Il fit demi-tour et se dirigea vers Makkah." Leurs routes se croisèrent finalement après la longue séparation. Oum Salama fut ravie de revoir son mari et il fut enchanté de voir sa femme et son fils.
La mort de son mari
Après la bataille d' Ouhoud, Abou Salama sortit très grièvement blessé. Il sembla d'abord bien réagir au traitement, mais ses blessures ne guérirent jamais complètement et il resta cloué au lit. Une fois, tandis qu'Oum Salama (le soignait, il lui dit: "J'ai entendu les paroles du Messager de Dieu. Chaque fois qu'une calamité affligeait quelqu'un, il disait : "Certes c'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons." Et il priait : " Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur, que seul Toi, loué et puissant, peut donner."
Abou Salama resta au lit, malade, pendant plusieurs jours. Un matin, le Prophète vint le voir. La visite fut plus longue que d'habitude. Tandis que le Prophète (P.S. soient sur lui) était toujours à son chevet, Abou Salama décéda. De ses mains bénites, le Prophète (P.S. soient sur lui) ferma les yeux de son compagnon mort. Il leva alors les mains au ciel et pria : "Seigneur, accorde le pardon à Abou Salama. Elève son rang parmi les biens guidés. Charge-toi de sa famille à tout moment. Pardonne-nous et pardonne-lui. Seigneur des Mondes, élargis-lui sa tombe et remplis-la de lumière."
Oum Salama (Allah soit satisfait d'elle) se rappela la prière que son mari avait rapporté du Prophète sur son lit de mort et commença à la répéter: "Certes, à Dieu nous appartenons et c'est à Lui que nous retournons." ... mais elle ne pouvait se résoudre à continuer " Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur et remplace-moi (ce que j'ai perdu) par quelque chose de meilleur" parce qu'elle se demandait sans cesse "qui pourrait être meilleur qu'Abou Salama ? "... Mais elle continua malgré tout ses invocations. Les musulmans furent énormément attristés par la situation critique d'Oum Salama. Elle devint "Ayyim Al Arab", "la veuve arabe". Elle n'avait pas de proche à Médine sauf ses jeunes enfants, complètement démunie... Et les Mouhâdjiroûn comme les Ansars estimèrent qu'ils avaient un devoir envers Oum Salama (Allah soit satisfait d'elle).
Son mariage avec le Prophète
Quand elle eut achevé son délai de viduité ( quatre mois et dix jours), Abou Bakr (Allah soit satisfait de lui) la demanda en mariage mais elle refusa. Puis 'Omar (Allah soit satisfait de lui) en fit de même, mais elle déclina également. Le Prophète (P.S. soient sur lui) lui présenta à son tour une proposition de mariage et elle répondit : "Messager de Dieu, j'ai trois défauts. Je suis une femme extrêmement jalouse et j'ai peur que tu voies en moi quelque chose qui t'irrite et qu'Allah me punisse pour cela. Je suis une femme d'un certain âge et j'ai de jeunes enfants." Le Prophète (P.S. soient sur lui) répondit : "En ce qui concerne la jalousie, je prie Allah le Tout Puissant de la chasser de toi. Pour ce qui est de la question d'âge, j'ai le même problème que toi. Et quant à la famille dont tu as la charge, ta famille est ma famille
A.Y.
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Les miracles du Coran
Le front
Les miracles scientifiques du Coran
Le front
Allah exalté soit-Il dit : « Mais non ! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le Front, le Front d'un menteur, d'un pécheur ».
(Sourate Al-`Alaq, Versets 15-16)
Le cerveau humain a quatre lobes principaux ; le Lobe Frontal, le Lobe Occipital, le Lobe Temporal et le Lobe Pariétal. Chacun de ces lobes a une fonction, à la fois particulière et complémentaire de la fonction des autres lobes. Le Lobe Frontal humain se distingue du lobe frontal animal par le fait que les régions responsables du comportement et de la parole sont très développées (sur le plan anatomique et fonctionnel) chez l'homme par rapport aux animaux. En effet, le lobe frontal humain contient plusieurs centres nerveux qui se distinguent les uns des autres du point de vue de leurs positions et de leurs fonctions. Ces centres sont :
* Le Cortex Préfrontal qui est situé juste derrière le front et occupe la plus grande partie du Lobe Frontal du cerveau. Il a pour fonction de former la personnalité de l'individu et a un rôle dans la détermination des initiatives et des jugements. C'est la partie antérieure du lobe frontal du cerveau, située en avant des régions prémotrices. Cette région est le siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures (notamment le langage, la mémoire de travail, le raisonnement, et plus généralement les fonctions exécutives). C'est aussi la région du goût et de l'odorat.
* L'aire Motrice du Langage (l'aire de Broca) est l'aire cérébrale régissant les fonctions motrices. Elle est située dans la partie postérieure des lobes frontaux. Il s'agit de l'aire motrice du langage (aire de Broca) et de l'aire oculo-motrice frontale qui est située à l'avant de l'aire pré-motrice et au-dessus de l'aire motrice du langage. Cette aire commande les mouvements volontaires des yeux.
* Les Régions de Mouvement qui comprennent : Le Champ Oculomoteur Frontal ; il procède à cet effet à faire bouger simultanément les yeux vers la même direction ; Les Aires Motrices Primaire et Secondaire qui ont toutes les deux la responsabilité de régir les mouvements volontaires des muscles.
Ainsi, fut-il établi que l'avant du Lobe Frontal Le lobe frontal intervient essentiellement dans la planification, le langage et le mouvement volontaire. Il est recouvert par le Front est la région du cerveau qui dirige le comportement et détermine la personnalité de l'être humain. Toute altération de ce Lobe pourrait conduire à la détérioration des mœurs, du niveau de la mémoire et de la capacité de résoudre les problèmes intellectuels.
Cette énigme ne fut déchiffrée et explicitée qu'à cette époque moderne de l'ère de la science. Le Coran a désigné particulièrement l'emplacement du Front comme responsable du mensonge et des fautes. Raison pour laquelle le Coran blâma en affirmant que cette zone sera saisie vu qu'elle est en réalité responsable du comportement humain. Cette affirmation antérieure à la découverte du rôle du Lobe Frontal dans l'orientation du comportement humain et la détermination de la personnalité, ne saurait relever du hasard pour les gens doués de sens.
L'on comprend donc pourquoi Allah a enjoint au Front de se prosterner, vu la forte probabilité de l'existence d'un lien entre la prosternation du Front et la rectitude et la droiture du comportement comme le Coran l'a si bien dit en ces termes : « En vérité la prière préserve de la turpitude et du blâmable ».
(Sourate Al-`Ankabout, Verset 45)
En effet, les recherches menées ces dernières années ont révélé que la zone préfrontale, responsable de la direction des fonctions particulières du cerveau, se trouve dans la partie frontale du crâne. Les scientifiques ont découvert les fonctions de cette zone, que le Coran a mentionnée il y a 1400 années, dans les soixante dernières années. Voici ce que l'on peut lire dans un ouvrage intitulé Essentials of Anatomy and Physiology, portant sur les résultats des dernières recherches sur les fonctions de cette zone :
« La motivation et la prévoyance pour projeter et initier les mouvements ont lieu dans la partie antérieure des lobes frontaux, la zone préfrontale. C'est une région associée au cortex… » (The Human Nervous System, Introduction and Review, 4ème édition, 1991, Philadelphia)
On lit aussi:
« En relation à son implication dans la motivation, on pense que la zone préfrontale est le centre fonctionnel pour l'agression… » (Essentials of Anatomy&Physiology, 2ème édition, 1996, St. Louis)
Cette zone du cerveau est donc responsable de la projection, la motivation et l'initiation de bons et mauvais comportements, ainsi que de ce qui relève de la vérité ou du mensonge.
Il est clair que le contenu des versets correspond tout à fait aux explications susmentionnées. Ce fait découvert par les scientifiques il y a peu, figure dans le Coran depuis des siècles.


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