. Déclaration de M. Antoine Grassin, Directeur de la coopération scientifique et universitaire au ministère français des Affaires étrangères. « La politique française en matière d'immigration ne va pas changer. Les chercheurs et les étudiants tunisiens sont toujours les bienvenus en France. Ils font, d'ailleurs, le bonheur des universités françaises. » C'est ce qu'a affirmé M. Antoine Grassin, le Directeur de la coopération scientifique et universitaire au ministère français des Affaires étrangères, dans un point de presse à l'Institut Français de Coopération de Tunis. D'ailleurs, il a énuméré les domaines de cette coopération : « nous développons avec la Tunisie une multitude de projets de coopération conformément à des programmes et des axes définis en commun et touchant à l'enseignement supérieur et la recherche, la modernisation de l'appareil administratif et le soutien à la francophonie. Ces priorités ont concentré 90 % des crédits de coopération en 2006.». Donc, la Tunisie et la France continuent à développer une synergie en matière de coopération scientifique et universitaire. C'est ainsi qu'un volume important de crédits a été alloué pour financer les études au niveau du troisième cycle universitaire et des grandes écoles d'ingénieurs et de commerce.
Coopération universitaire La coopération franco-tunisienne n'est pas indifférente au fait que le marché de l'emploi devienne de plus en plus exigeant par rapport à la qualité de la formation universitaire et des applications de la recherche scientifique. D'ailleurs, M. Antoine Grassin n'a pas manqué de préciser que : « La France apporte tout son soutien à la LMDisation de l'université tunisienne. Chez nous, elle est pratiquement bouclée. Seules, les facultés de droit font de la résistance. D'ailleurs, cette réforme s'accompagne d'une professionnalisation de la formation universitaire. Cette tendance est universelle et appelle à une meilleure synergie entre la formation et le marché de l'emploi. ». Partout dans le monde, les employeurs ne cessent de s'interroger sur les capacités réelles d'un diplômé à assumer un rôle dans la structure de production. Les diplômes ne leur suffisent plus. Pour ce qui est de la formation académique, elle est synchronisée pour que le diplômé puisse disposer d'une reconnaissance partout et obtienne une équivalence là où il veut travailler. C'est la raison qui a poussé la coopération à travailler sur une approche commune de formation doctorale entre la Tunisie et la France.