Un nouveau métier en Tunisie : accompagnant de vie    L'Iran lance l'opération "Annonce de la victoire" contre des bases américaines en Irak et au Qatar    Qatar - La base d'Al-Udeid visée : des vidéos témoignent des frappes iraniennes    Caravane Al-Soumoud : Fatma Mseddi interpelle le gouvernement sur sa légalité et ses financements    Tunisie Telecom accompagne le Championnat du Monde U17 de Beach Handball à Hammamet    Tunisie désignée à la tête du Centre régional Afrique du Nord de l'Africa CDC    Transition énergétique : Amen Bank veut propulser les entreprises tunisiennes    Fermeture du détroit d'Ormuz : Ridha Chkoundali alerte sur les conséquences pour la Tunisie    Hyundai Tunisie lance son application mobile 'MyHyundaiTunisia'    Coopération Tuniso-Italienne : Ouvrir la voie à des opportunités de travail concrètes et durables pour les jeunes    Location estivale, ce business qui échappe au fisc    Depolmed: Un programme stratégique d'assainissement contribuant à la dépollution de la Méditerranée et à la préservation des côtes tunisiennes    Parmi 83 pays, « La Table du Nord » de Malek Labidi élu meilleur livre culinaire au monde en 2024 (Vidéo)    Disparition de Leonardo Morlino, théoricien de la « qualité de la démocratie »    Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant : A partir de 2026, les recrutements reprendront    Mohamed Boughalleb devant le tribunal    69e anniversaire de l'Armée nationale: El Mehdeth, une nouvelle saga en plein désert    Les aéroports iraniens ciblés par des frappes de l'entité sioniste    Zakaria Dassi Directeur général du CIFFIP : « vers la révision du programme de la filière mathématiques »    Ons Jabeur renoue avec le succès et vise plus haut à Eastbourne    Athlétisme – 3000 m steeple : Rihab Dhahri en or à Varsovie    Mondial des clubs: trio arbitral argentin pour le match de l'EST-Chelsea    Affaire de la CPG : peines de prison et lourdes amendes pour Lotfi Ali et d'anciens responsables    « Vous avez écrasé mes rêves » : le récit accablant d'une élève brisée par le lycée pilote de Sfax    Abir Moussi transférée à la prison de Bulla Regia    Amnistie des chèques sans provision : le président de la commission des finances préconise la prudence    Météo en Tunisie : temps peu nuageux, températures en légère hausse    L'Association tunisienne de la vie sauvage lance la plateforme Naturadex Islands    Tunisie – BAC 2025 : résultats, taux de réussite et lauréats par région    FIFAK 2025 : une 38e édition sous le signe de la liberté et de la solidarité avec la Palestine à Kélibia    Coup d'envoi aujourd'hui de la 25ème édition du Festival de l'Union des Radios et des Télévisions Arabes    Spécial « Débattre et délibérer »    9 Tunisiens sur 10 à l'étranger utilisent ''Rokhssati''...Vous pouvez l'utiliser sans connexion Internet    Monastir et Bizerte touchées par une prolifération inhabituelle de microalgues    La Tunisie condamne l'agression contre l'Iran et dénonce un effondrement du droit international    Les îles tunisiennes à l'honneur dans une nouvelle plateforme dédiée à la biodiversité    Chaos aérien : Air France, Turkish Airlines et d'autres suspendent leurs vols vers Dubai, Doha et Riyadh    La Tunisie au dernier rapport l'UNESCO sur l'industrie du livre en Afrique    Marathon de la construction et de l'édification : une course qui fait courir… les moqueries    Fermeture imminente du détroit d'Hormuz : l'Iran durcit le ton    L'homme de culture Mohamed Hichem Bougamra s'est éteint à l'âge de 84 ans    Face au chaos du monde : quel rôle pour les intellectuels ?    Festival arabe de la radio et de la télévision 2025 du 23 au 25 juin, entre Tunis et Hammamet    Ons Jabeur battue au tournoi de Berlin en single, demeure l'espoir d'une finale en double    WTA Berlin Quart de finale : Ons Jabeur s'incline face à Markéta Vondroušová    Kaïs Saïed, Ons Jabeur, Ennahdha et Hizb Ettahrir…Les 5 infos de la journée    Skylight Garage Studio : le concours qui met en valeur les talents émergents de l'industrie audiovisuelle    Festival Au Pays des Enfants à Tunis : une 2e édition exceptionnelle du 26 au 29 juin 2025 (programme)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Grogne chez les moniteurs d'auto-écoles
Corps de métier
Publié dans Le Temps le 09 - 10 - 2010

Le régime fiscal, la lenteur administrative, la concurrence déloyale… - A quelques jours de l'élection du nouveau bureau du syndicat des auto-écoles de la région de l'Ariana, prévue le 15 octobre, quelques professionnels nous ont fait part de leurs inquiétudes quant aux problèmes qui minent de l'intérieur la profession. La grogne des moniteurs monte et leur demande la plus urgente consiste à remplacer le régime fiscal réel par un autre plutôt forfaitaire. Histoire de revoir à la baisse les impôts perçus par le ministère des Finances.
Les professionnels du métier demandent à revoir à la baisse les impôts qu'on leur impose qui, dans la majorité des cas lourds à supporter. « Un panel de changements s'impose. Et au final, on n'arrive pas à saisir le pourquoi de certaines options comme le fait de nous considérer comme faisant partie de la catégorie des métiers de services alors que nous sommes des ‘'éducateurs''. On enseigne une matière à part entière ! », nous dit M. Mondher Baouab membre du syndicat des auto-écoles du gouvernorat de l'Ariana.
Les impôts qui tombent, courbent le dos des moniteurs qui ne savent, aujourd'hui, où donner de la tête. « Sur trois ans de travail on m'a demandé de payer 86 mille dinars. La somme à verser au ministère concerné est calculée d'une manière arithmétique. On considère donc que le moniteur travaille 8 heures par jour. Seuls les jours fériés et les dimanches sont exclus. Est-ce que je n'ai pas droit à un mois de vacances ? Est-ce que je ne peux pas tomber malade ? Le moniteur paye, finalement les charges doublement. Il a les charges du bureau et de l'entretien de sa voiture et les charges des impôts. On n'arrive pas à joindre les deux bouts. Et on a l'impression que notre pain quotidien est menacé. », nous confie un moniteur qui préfère rester sous couvert de l'anonymat.
Ces charges lourdes à supporter découragent les novices qui s'avouent vaincus et abandonnent. Ils se retrouvent obligés de fermer boutique. « Certains, plus « impassibles » se plient en quatre pour diminuer les charges en se passant des services de l'agent de bureau, en fonctionnant avec seulement le téléphone portable. » remarque la même personne qui trouve que la situation est actuellement intenable.
Repenser le secteur
On passe à la vitesse supérieure pour demander plus. Car carrément une réforme de fond s'impose au niveau de la formation au permis de conduire, un problème non encore résolu. Sans oublier la concurrence déloyale qui attend à être éradiquée… ou encore la lenteur administrative touchant aux délais d'attente pour le renouvellement de la carte professionnelle... Le moniteur doit courir au prix de plusieurs gymnastiques pour obtenir la paperasse dont il a besoin. « Les délais d'attente sont interminables et face à la pléthore de certains agents on a l'impression que nos dossiers quotidiens traînent dans les couloirs de l'administration », nous dit-on.
Pour passer outre ces désagréments, les moniteurs qu'on a rencontrés ce jour-là, étaient unanimes pour demander la création d'un « Ordre des moniteurs des auto-écoles » à qui incombe la tâche, de mettre de l'ordre dans un métier où règne la gabegie.
Mona BEN GAMRA
----------------------------
La position du syndicat des moniteurs d'auto-écoles
Selon M. Taher Sahli, le président du syndicat des moniteurs d'auto-écoles, la question du changement du régime réel à un autre forfaitaire a été déjà posée. « On ne peut pas opérer un changement en ce sens car on considère que les moniteurs qui travaillent au centre ville ne peuvent être mis sur un pied d'égalité que ceux qui travaillent à l'intérieur du pays. Leurs revenus ne sont pas les mêmes. Par contre on souhaite qu'on revoie la classification des auto-écoles par le ministère des Finances en tant que métier de services. On devrait être classé dans la catégorie de la formation et de l'enseignement. Il ne faut pas oublier qu'un moniteur dans une auto-école est obligé de payer et les charges du bureau et les charges à débourser sous forme d'impôts. En plus pour calculer la somme à verser au redevable, on considère que les bénéfices d'un moniteur sont de l'ordre de 70% et le reste représente les charges. Alors que le contraire est vrai. »


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.