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Grogne chez les moniteurs d'auto-écoles
Corps de métier
Publié dans Le Temps le 09 - 10 - 2010

Le régime fiscal, la lenteur administrative, la concurrence déloyale… - A quelques jours de l'élection du nouveau bureau du syndicat des auto-écoles de la région de l'Ariana, prévue le 15 octobre, quelques professionnels nous ont fait part de leurs inquiétudes quant aux problèmes qui minent de l'intérieur la profession. La grogne des moniteurs monte et leur demande la plus urgente consiste à remplacer le régime fiscal réel par un autre plutôt forfaitaire. Histoire de revoir à la baisse les impôts perçus par le ministère des Finances.
Les professionnels du métier demandent à revoir à la baisse les impôts qu'on leur impose qui, dans la majorité des cas lourds à supporter. « Un panel de changements s'impose. Et au final, on n'arrive pas à saisir le pourquoi de certaines options comme le fait de nous considérer comme faisant partie de la catégorie des métiers de services alors que nous sommes des ‘'éducateurs''. On enseigne une matière à part entière ! », nous dit M. Mondher Baouab membre du syndicat des auto-écoles du gouvernorat de l'Ariana.
Les impôts qui tombent, courbent le dos des moniteurs qui ne savent, aujourd'hui, où donner de la tête. « Sur trois ans de travail on m'a demandé de payer 86 mille dinars. La somme à verser au ministère concerné est calculée d'une manière arithmétique. On considère donc que le moniteur travaille 8 heures par jour. Seuls les jours fériés et les dimanches sont exclus. Est-ce que je n'ai pas droit à un mois de vacances ? Est-ce que je ne peux pas tomber malade ? Le moniteur paye, finalement les charges doublement. Il a les charges du bureau et de l'entretien de sa voiture et les charges des impôts. On n'arrive pas à joindre les deux bouts. Et on a l'impression que notre pain quotidien est menacé. », nous confie un moniteur qui préfère rester sous couvert de l'anonymat.
Ces charges lourdes à supporter découragent les novices qui s'avouent vaincus et abandonnent. Ils se retrouvent obligés de fermer boutique. « Certains, plus « impassibles » se plient en quatre pour diminuer les charges en se passant des services de l'agent de bureau, en fonctionnant avec seulement le téléphone portable. » remarque la même personne qui trouve que la situation est actuellement intenable.
Repenser le secteur
On passe à la vitesse supérieure pour demander plus. Car carrément une réforme de fond s'impose au niveau de la formation au permis de conduire, un problème non encore résolu. Sans oublier la concurrence déloyale qui attend à être éradiquée… ou encore la lenteur administrative touchant aux délais d'attente pour le renouvellement de la carte professionnelle... Le moniteur doit courir au prix de plusieurs gymnastiques pour obtenir la paperasse dont il a besoin. « Les délais d'attente sont interminables et face à la pléthore de certains agents on a l'impression que nos dossiers quotidiens traînent dans les couloirs de l'administration », nous dit-on.
Pour passer outre ces désagréments, les moniteurs qu'on a rencontrés ce jour-là, étaient unanimes pour demander la création d'un « Ordre des moniteurs des auto-écoles » à qui incombe la tâche, de mettre de l'ordre dans un métier où règne la gabegie.
Mona BEN GAMRA
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La position du syndicat des moniteurs d'auto-écoles
Selon M. Taher Sahli, le président du syndicat des moniteurs d'auto-écoles, la question du changement du régime réel à un autre forfaitaire a été déjà posée. « On ne peut pas opérer un changement en ce sens car on considère que les moniteurs qui travaillent au centre ville ne peuvent être mis sur un pied d'égalité que ceux qui travaillent à l'intérieur du pays. Leurs revenus ne sont pas les mêmes. Par contre on souhaite qu'on revoie la classification des auto-écoles par le ministère des Finances en tant que métier de services. On devrait être classé dans la catégorie de la formation et de l'enseignement. Il ne faut pas oublier qu'un moniteur dans une auto-école est obligé de payer et les charges du bureau et les charges à débourser sous forme d'impôts. En plus pour calculer la somme à verser au redevable, on considère que les bénéfices d'un moniteur sont de l'ordre de 70% et le reste représente les charges. Alors que le contraire est vrai. »


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