Par Hatem BEL HAJ - Les « rahbas » aux moutons sont vides ! Les « guacharas » ont réussi à faire déserter le Tunisien car les prix du mouton cette année ont battu tous les records. Les consommateurs tunisiens ont choisi la raison, celle de ne pas s'endetter pour enrichir les spéculateurs. Espérons que ces derniers retiendront la leçon pour les années à venir. Il faut dire aussi que les propos du Mufti de la république sur les colonnes de nos publications ont exhorté les Tunisiens à ne pas se ruiner et de ne pas forcer leurs moyens. Les revendeurs de moutons crient à l'injustice et prétendent que leurs prix sont raisonnables. Ah bon !? Vous trouvez qu'à 450 dinars le mouton moyen, c'est raisonnable ? Ils parlent de sécheresse ! Où l'ont-ils vécue cette sécheresse ? Les pluies tombent régulièrement ces deux dernières années et les plaines sont vertes 9 mois sur 12. Le prix du foin et de l'avoine est mis en cause aussi. Là aussi, ils n'ont qu'à combattre la spéculation. Mais pourquoi alors, le prix de vente au détail est plus avantageux car de mémoire de consommateur, jamais un mouton vivant n'a dépassé son poids de viande à kilos égaux. Au fait, la vraie raison est toute simple car certains profitent des occasions de fêtes populaires pour se faire du fric rapidement gagné. Et ça ne marche plus, la pilule des spéculateurs ne passe plus !