Un quadragénaire, accusé de faux et usage de faux, a été condamné dernièrement par défaut par une chambre criminelle à une lourde peine d'emprisonnement. Il a fait opposition et a été traduit de nouveau pour répondre de cette accusation. C'est à la suite d'une plainte déposée par un citoyen déclarant qu'il a acheté une maison en vertu d'un contrat établi en bonne et due forme par l'office d'un avocat. Il a loué ce logement à un ressortissant étranger. Quelque temps après, des membres de sa famille sont venus l'informer que son domicile a changé de locataire. Il s'est rendu de suite sur les lieux pour se rendre compte que la dame qui l'occupait affirmait que la maison en question a été achetée par son époux lequel lui a remis les clés afin de lui permettre d'y élire domicile. Elle a affirmé par ailleurs que son époux lui a cédé ses parts dans la maison. Par ce fait elle est devenue propriétaire des lieux. L'époux en question a déclaré lors de son interrogatoire qu'il a acheté la maison en vertu d'un contrat rédigé en bonne et due forme par un avocat et qu'il s'agit de plusieurs parts des héritiers vendues dans l'indivision. Il a légué toutes ses parts à sa femme. Les investigations effectuées par les enquêteurs ont abouti à l'arrestation d'un certain nombre de personnes qui se sont réunies pour effectuer cette opération frauduleuse de la vente de la maison en établissant un faux contrat. Ils ont tous été traduits devant une chambre criminelle qui les a condamnés à une lourde peine d'emprisonnement. Parmi ces gens figurait l'inculpé qui a été jugé par défaut et qui a comparu hier devant la chambre criminelle. Interrogé par le juge, il a déclaré ignorer ce groupe de personnes condamnées et qu'il n'a jamais participé à cette opération frauduleuse étant parti depuis un certain temps à l'étranger. Après les délibérations l'accusé a été condamné à une peine de 7 ans de prison ferme.