Un vrai match de Coupe, au cours duquel, le beau jeu n'a peut être pas été au rendez vous, mais le suspense a été total, et, si le Stade Tunisien, a pu composter son ticket pour le tour suivant, il le doit surtout, à la bonne tenue de sa défense, en particulier à ce binôme ‘Rami Jeridi - Saïfallah Hosni', une paire qui a évité à son équipe le calvaire des prolongations. La victoire du club du Bardo, n'est peut être pas la plus marquante, mais elle est, sûrement, la plus importante. Elle a été obtenue dans la douleur, au forceps, car le club du sud a étonné par son calme, sa vivacité, pas suffisant pour aller plus loin. Il a, seulement, péché au niveau du finish. La première tranche du jeu, n'a pas été très colorée, la peur au ventre, les deux rivaux ne faisaient que s'observer. A partir de la 20ème minute un autre tempo, plus intéressant a été imposé au face à face. Kabia, généreux mais peu efficace, n'arrive pas à tirer profit d'une assez bonne opportunité. Trois minutes après M'hadhebi lui ‘répond', mais sa tentative a été détournée par le brave Jeridi. Deux minutes plus tard, Ayari, sur corner, n'arrive pas à trouver le cadre. Encore sur corner, cette fois-ci pour les visiteurs, Bouchaâla a failli trouver l'ouverture, mais son ‘heading' a été renvoyé par la transversale. On jouait la 37ème. Contre toute attente, parce qu'on s'apprêtait à regagner les vestiaires (45ème), le Stade Tunisien donne du travail au préposé du tableau d'affichage. Une touche jouée à l'anglaise par Tej, un des meilleurs sur le terrain, a été convertie par le revenant Maâtoug, puisque sa bicyclette finit sa trajectoire dans la cage. Un but très spectaculaire. La seconde tranche du jeu, a été intéressante, surtout du côté des visiteurs. Les quelques mouvements, entrepris par le très sportif Ellili, ont rafraichi, il est vrai le jeu, mais, le ‘Fort Alamo' stadiste n'a pas sauté. La valeur des munitions offensives des banlieusards s'est avérée insuffisante, puisqu'elle n'a pas pu tirer parti des espaces concédés. Vers la 72ème, une belle action chorale des sudistes n'a pas été récompensée comme le souhaitaient leurs bruyants fans, puisque Oueriemmi, ne trouve pas le cadre. Le dernier quart d'heure a été palpitant. Le Stade Tunisien, asphyxié a pu résister, et, dans les arrêts du jeu, à trois reprises, Jeridi, et Hosni barrent la route de l'égalisation à l'Espérance Sportive de Zarzis.