Le match représentait un beau challenge pour les deux clubs, des deux banlieues, le Bardo et La Marsa, puisque tous deux espéraient se relancer via ce match. Nous n'avons pas assisté à un beau match de football, mais, à bien réfléchir, nous ne pouvons pas être plus exigeants des deux équipes dont le moral est bien touché. Dès l'entame, à peine deux minutes jouées, le Stade Tunisien frôlait la correctionnelle, mais, la tête de Didier avait fini sa trajectoire sur la transversale de Jéridi. Comme réveillés, les coéquipiers de Hosni ont pris le jeu à leur compte sans toutefois être très dangereux au moment du finish. Vers la 28ème, un joli contre permet à Tej d'adresser un bijou de centre à Kabia qui n'a pas raté l'aubaine. Béjaoui n'y pouvait rien. Vers la 32ème, un loupé de Jéridi a failli être payé cash par son équipe, mais, encore une fois Didier trouve le montant au rendez-vous. Sur le contre Mosrati, se trouvant en face de la cage, donne encore une fois du travail au préposé du tableau d'affichage. Son tir a été dévié par un défenseur, et, s'en va finir sa course dans la cage marsoise. Au retour des vestiaires, les stadistes ont jeté toute leur force dans la défense de cet avantage. Les hommes de Mejri faisaient bien circuler la salle, mais, ils n'arrivaient pas à trouver la moindre solution. Leurs efforts ont failli aboutir vers la 70ème, à la suite d'une mésentente entre Jéridi et Hosni, mais, Létifi refuse le caviar. Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour les voir, asphyxier leurs rivaux, sans succès. Létifi, et, Didier avaient chacun un but au bout des crampons, mais, par précipitation ou manque de concentration leurs conclusions étaient atones. Il est écrit quelque part que plus rien n'allait changer depuis le deuxième but stadiste. Le score devait en rester là, ne reflétant peut-être pas, la physionomie des débats. L'ASM méritait un meilleur sort.