Le propriétaire d'un magasin de ventes d'appareils ménagers était à son lieu de travail quand il reçut la visite d'un Monsieur, la quarantaine, bien habillé. Il lui a exprimé son désir d'acheter une machine à laver. Il en a choisi une à 500 dinars qu'il paya par chèque et a enlevé sa marchandise. Le lendemain le propriétaire du magasin a reçu un avis de la banque lui signalant que le chèque en question était sujet à opposition par son propriétaire réel. Il ne restait plus au commerçant que de se rendre au poste de police pour déposer plainte. Il a fourni aux auxiliaires de la justice le signalement de l'acheteur. L'enquête a permis d'arrêter le coupable qui a reconnu dès son premier interrogatoire avoir volé un carnet de chèques appartenant à une société privée. Il a reconnu avoir falsifié la signature. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Interrogé sur ses antécédents judiciaires, il a déclaré qu'il vient d'être condamné à une peine de 10 ans de prison ferme pour vol et falsification de chèques. Il comparait pour une autre affaire du même genre. Il a reconnu devant le juge sa responsabilité et a regretté amèrement. Il a demandé la clémence des juges. Son avocate a prié les juges de lui infliger le minimum de peine d'autant plus qu'il a avoué son forfait dès son premier interrogatoire et qu'il a regretté amèrement son acte. Après les délibérations, les juges lui ont infligé une peine de cinq ans de prison ferme. Un total de 15 ans de prison derrière les barreaux.