Kamel Iddir serait sur le départ, c'est du moins ce que nous avons pu lire sur les colonnes des journaux. En parallèle, les négociations se poursuivent avec Faouzi Benzarti et Abdelhak Ben Chikha, deux entraîneurs susceptibles de s'occuper des destinées du Club Africain. Il faut bien entendu choisir et seul le président a le pouvoir de le faire. Iddir étant sur le départ, on se demande si les dirigeants, qui sont en train de mener les négociations, sont habilités à engager qui que ce soit. Ceci étant, on ne peut que s'étonner devant les exigences financières de Faouzi Benzarti. On parle de 300 mille dinars par an soit 25 mille dinars par mois sans parler des primes et autres avantages en cas de sacre final. Cela nous laisse perplexe, sans pour autant reprocher quoi que ce soit à Faouzi Benzarti d'autant plus que les étrangers exerçant en Tunisie perçoivent pratiquement les mêmes sommes... En fait, l'argent en football existe et on en fait n'importe quoi...
Iddir évasif Le président du Club Africain n'a pas éclairé notre lanterne. Nous l'avons eu au téléphone pendant quelques instants et concernant la présidence du club, Kamel Iddir n'a rien confirmé en se limitant à nous déclarer que : "C'est une idée qui trotte dans ma tête. Je donnerai l'information définitive au moment opportun. Je dois d'abord en discuter". Avec qui, nous n'en savons pas trop mais une chose est sûre, l'idée de rendre le tablier existe bel et bien. Enfin, on rappellera que durant son bail , le président clubiste a vu l'équipe senior de football disputer une finale de coupe de Tunisie perdue aux tirs au but devant l'Espérance de Tunis et se qualifier à la Ligue des champions africains après dix ans vécus à l'ombre de l'Espérance et de l'Etoile. Cette année également, l'équipe de handball disputera la finale de la coupe de Tunisie. Autant de résultats qui nous font dire que le bilan de Kamel Iddir est somme toute positif, qu'il a fait de belles choses depuis qu'il est à la tête du Club Africain. Il a certainement commis des fautes mais la plus grave, celle qui aura conditionné la deuxième moitié de la phase retour est sans aucun doute cette fameuse conférence de presse organisée la veille du choc de Sousse. Ce fut un point de presse qui a mis à nu les problèmes des "Rouge et Blanc" et un titre remporté à la fin du parcours aurait indéniablement caché les tares du club de Bab-Jedid. Comme quoi à quelque chose malheur est bon...