Tunis-TAP- La reprise de l'activité des différentes unités de la sûreté nationale a influé positivement sur la situation sécuritaire dans les régions, rassurant ainsi la population et favorisant le retour à la normale. A Gabès, les unités de la sûreté nationale se sont déployées de nouveau dans les principales artères de la ville. De même, les unités de la sécurité intérieure ont repris leur service, dans la ville de Gafsa, après une absence remarquée durant les deux derniers jours. Dès les premières heures de la matinée hier, les patrouilles de la police et de la garde nationale étaient de retour près des établissements éducatifs, des quartiers populaires et résidentiels et des marchés, surtout que le mercredi coïncide avec le souk hebdomadaire de la ville. Ainsi, les cours ont repris dans la plupart des établissements éducatifs comparativement avec les jours précédents. Sur 61 collèges et lycées, seulement 7 établissements connaissent encore des perturbations dans les délégations d'Om Larayes, Redaief, Métlaoui et El Guettar, a indiqué un responsable de la direction régionale de l'éducation. Dans la région de Sidi Bouzid, la situation générale a connu une amélioration notable après les derniers développements. Les élèves ont repris le chemin de l'école, rassurés par la présence policière dans leur ville. Aussi, la vie a repris son cours normal dans les différentes délégations. Dans le gouvernorat de l'Ariana, les citoyens étaient rassurés par la présence des unités de la sûreté et de la garde nationale, notamment dans les rues de Sidi Thabet, Ettadhamen, Raoued et la Soukra et par le retour des agents de la circulation au niveau des principales artères. Aussi, des postes de police dont ceux de l'Ariana et de la Soukra ont rouvert leurs portes après avoir été débarrassés des signes de dégradation engendrés par des actes de violence et de pillage. Par ailleurs, les directeurs des collèges et lycées ont repris leurs postes dans leurs établissements respectifs à l'Ariana, après une grève observée, mardi, revendiquant la garantie de la sécurité autour des établissements éducatifs. A Sousse, des patrouilles de police se sont rendues dans les différentes régions du gouvernorat et des agents de la sûreté ont regagné leurs postes pour accomplir leur devoir de protection des individus et des biens, sachant que les travaux de réfection des postes de police de Hammam Sousse, Hergula et Akouda seront bientôt achevés. Par ailleurs, les étudiants des différents établissements universitaires de la région continuent de passer leurs examens dans des conditions ordinaires. Les cours ont, également, repris, mercredi, dans le primaire et le secondaire suite à la situation de panique provoquée par les rumeurs qui avaient circulé sur le kidnapping d'élèves. Le gouvernorat de Tataouine a retrouvé son calme et sa dynamique commerciale habituelle. Des agents de l'ordre se sont postés au niveau des principaux croisements de la ville, en dépit de la fermeture des deux postes de police de la ville qui ont été incendiés lors des derniers événements survenus dans le pays. De même, les cours ont repris dans les différents établissements éducatifs de la région de Tataouine après une certaine perturbation engendrée par l'irruption d'un groupe d'inconnus dans le collège Ibn Rochd et dans le lycée de la cité Mahrajène. Devant le siège du gouvernorat, plusieurs jeunes sans emploi se sont manifestés, revendiquant leur droit au travail et des solutions pour améliorer leurs conditions de vie difficile. Le gouvernorat de Béja semble retrouver son rythme de vie normal, après que les forces de sécurité ont rejoint leurs postes de travail. L'approvisionnement des marchés en produits alimentaires s'effectue normalement, la dynamique commerciale a retrouvé progressivement son cours normal et les élèves ont repris le chemin de l'école. Toujours à Béja, les ouvriers de plusieurs usines des zones industrielles de Béja Nord et de Medjez El Bab, poursuivent leur grève réclamant leurs droits professionnels. La situation demeure tendue aux alentours du siège du gouvernorat où des rassemblements de citoyens sont observés quotidiennement. Les forces de l'armée se sont, pour leur part, déployées dans plusieurs zones et lieux stratégiques. Dans les différentes délégations du gouvernorat de Zaghouan, les unités de la sûreté et de la garde nationale se sont déployées dans des équipes communes aux côtés des forces de l'armée, afin d'assurer les opérations de contrôle de routine. D'autre part, on prévoit la réouverture prochaine des postes de la sûreté nationale des délégations de Zriba, Zaghouan et El Fahs, endommagés au cours des derniers événements. -------------------------------- L'adolescent, sujet d'une rumeur d'enlèvement, a été retrouvé Bruxelles-TAP- Le Conseil de l'Union Européenne a adopté "des mesures restrictives ciblées" à l'encontre de personnes responsables de détournements de fonds publics, en consultation avec les autorités tunisiennes. Ces mesures ont été adoptées lors de la 3065ème session du Conseil des affaires étrangères, réunie lundi 31 janvier 2011 à Bruxelles, selon un communiqué de presse parvenu à l'agence TAP hier. Le conseil de l'UE a adopté des conclusions sur la Tunisie et se dit "prêt à mobiliser l'ensemble de ses instruments pour mieux accompagner le cours des réformes politiques, économiques et sociales en Tunisie, pour renforcer ses institutions démocratiques et soutenir davantage la société civile du pays". En ce qui concerne la politique européenne de voisinage, l'UE prévoit d'actualiser sa stratégie et son assistance vis-à-vis de la Tunisie, et "la conclusion avec le gouvernement issu des prochaines élections démocratiques, des discussions sur le statut avancé", précise le communiqué du Conseil de l'UE. Le Conseil "réaffirme sa pleine solidarité et son appui à la Tunisie et aux Tunisiens dans leurs efforts en vue de la mise en place d'une démocratie stable", soulignant que le partenariat entre la Tunisie et l'UE "est appelé à être renforcé afin d'appuyer l'affirmation de la démocratie, ainsi que les réformes économiques et sociales". -------------------------------- Le Conseil de l'UE prend des mesures restrictives contre les responsables de détournements de fonds publics Bruxelles-TAP- Le Conseil de l'Union Européenne a adopté "des mesures restrictives ciblées" à l'encontre de personnes responsables de détournements de fonds publics, en consultation avec les autorités tunisiennes. Ces mesures ont été adoptées lors de la 3065ème session du Conseil des affaires étrangères, réunie lundi 31 janvier 2011 à Bruxelles, selon un communiqué de presse parvenu à l'agence TAP hier. Le conseil de l'UE a adopté des conclusions sur la Tunisie et se dit "prêt à mobiliser l'ensemble de ses instruments pour mieux accompagner le cours des réformes politiques, économiques et sociales en Tunisie, pour renforcer ses institutions démocratiques et soutenir davantage la société civile du pays". En ce qui concerne la politique européenne de voisinage, l'UE prévoit d'actualiser sa stratégie et son assistance vis-à-vis de la Tunisie, et "la conclusion avec le gouvernement issu des prochaines élections démocratiques, des discussions sur le statut avancé", précise le communiqué du Conseil de l'UE. Le Conseil "réaffirme sa pleine solidarité et son appui à la Tunisie et aux Tunisiens dans leurs efforts en vue de la mise en place d'une démocratie stable", soulignant que le partenariat entre la Tunisie et l'UE "est appelé à être renforcé afin d'appuyer l'affirmation de la démocratie, ainsi que les réformes économiques et sociales". -------------------------------- Sit-in d'agents au siège du ministère de la Culture Environ deux cents agents travaillant dans les musées et sites archéologiques relevant de l'Institut national du patrimoine (INP) se sont déplacés hier à midi, au siège du ministère de la culture à la Kasbah, pour faire connaître leurs revendications sociales et professionnelles. Les protestataires demandent la titularisation de tout agent ayant une ancienneté supérieure à quatre ans, la régularisation de la situation des travailleurs occasionnels et l'octroi de compensations aux anciens ouvriers dont la retraite s'approche. Ils ont relevé, par ailleurs, la précarité de leur statut professionnel et le niveau de salaire qu'ils perçoivent depuis plusieurs années. Ils demandent de rencontrer le nouveau ministre de la culture dans le gouvernement d'union nationale provisoire, M.Ezzeddine Beschaouch. Ce dernier, n'a pas pris encore ses fonctions à la tête du département. Il s'acquittait de certaines obligations à l'étranger dans le cadre de ses responsabilités antérieures. Son arrivée à Tunis est annoncée pour hier soir 2 février.