La Saydia se porte comme tous les clubs. Elle connaît également les mêmes difficultés. Depuis la révolution du 14 janvier, elle a retrouvé une dimension humaine. Il ne lui est plus question de vivre au dessus de ses moyens après la parenthèse, un peu trop longue, de Mourad Trabelsi qui a éloigné le club banlieusard de sa vocation première, à savoir la formation. Ses difficultés sont financières, mais elles ne sont pas insurmontables. Béji Rafrafi, vice-président de la Saydia, nous a contactés pour réagir après la parution sur nos colonnes sportives du dimanche 6 mars d'un article rédigé par notre collègue Mhamed Rached, intitulé « Saydia: un club sauvé des griffes du clan Trabelsi ». Béji Rafrafi voulait surtout préciser qu'il est toujours en place et mène la barque avec un groupe de personnes. Le vice-président de la Saydia s'appuie surtout sur les PV et les réunions avec les responsables municipaux de la région pour confirmer ses propos. Il rappelle également qu'une subvention a été versée au club pour l'aider à s'en sortir et continuer sa préparation pour la reprise de la compétition. Béji Rafrafi nous a également fait savoir qu'il peut compter sur les services du secrétaire général Abdelbaki Raïssi, du trésorier Hichem Karoui et de MM Ferjani Ayed, Mohamed Abdelaal et Kâabar. Il nous a invités à voir de près la Saydia dans sa salle lors des séances d'entraînements et de s'assurer de la véracité de ses propos auprès des joueurs et du staff technique, ce que nous ne manquerons pas de faire dans les jours qui suivent. Quoi qu'il en soit, une assemblée générale élective devrait se tenir dans un délai d'un à deux mois. Les candidats à la présidence ne se bousculent pas pour l'heure et la vente des cartes d'adhérents n'a pas encore décollé. Mais les choses devraient changer quand on aura fixé une date pour la tenue de ladite assemblée…