A propos des nouvelles sportives fusant de la localité du Bardo, il faudra se poser la question, pourquoi, de tous les clubs de Tunisie asphyxiés par cette crise financière qui n'est plus un secret pour personne, seul le Stade Tunisien externalise-t-il, tout son linge sale. Le récent coup d'état avorté, le comportement de quelques supposés proches, et, supporters du club nous procurent matière à réflexion, et, la thèse avancée par la majorité silencieuse, à cet aboutissement justifiant tout ce qui s'est passé dans les coulisses, est la plus plausible. En fait, l'analyse approfondie de la situation actuelle, nous conduit à la conclusion que des forces ombrageuses cherchent par tous les moyens à faire perdurer cet état patibulaire des choses. La vérité est que le Stade Tunisien, de par sa situation géographique, et, entouré par des cités des plus populaires du pays, a été depuis une bonne quinzaine d'années, infiltré par la politique. La jeunesse très nombreuse des agglomérations avoisinantes faisait peur à l'ancien régime qui devait avoir un œil, et, surtout une oreille pour contrôler la situation. Et c'est ainsi qu'elle (la politique) s'y est impliquée, s'y est engouffrée, jusqu'au point d'influer sur toutes les décisions. Tous les bureaux directeurs qui se sont succédé à la tête du Stade Tunisien, n'étaient, en réalité, jamais libres de tous leurs mouvements. Omdas, délégation, comité de coordination (RCD), municipalité, et, même quelques députés devaient être informés de tous les choix, de toutes les résolutions, de tous les débats, de tous les programmes… Bien entendu, tout ce quintette, entretient tout un réseau, introduit au sein même du bureau directeur du ST, de mouchards, d'indicateurs, aux fins d'avoir l'œil à tout, de contrôler tout, bref pour veiller au grain. Les abus sont innombrables, qui à monter en place et lieu de l'ancien stade - où le club a peint ses meilleurs tableaux sportifs, et, qui pouvait très bien devenir un espace vert - un mastodonte de béton, ‘Bardo Centre' qui n'a fait que générer des problèmes circulation, de pollution (de tout genre), qui à chercher par tous les moyens à liquider la salle couverte (plus de 15OO mÇ), patrimoine national, où des souvenirs impérissables écrits avec des plumes trempées dans l'encre indélébile de l'histoire du club, que cet homme lige qu'est Mohamed Achab a défendu, puis sauvé de l'extorsion… Bref pour ne pas sortir de notre sujet, nous sommes quasiment sûrs, aujourd'hui que, le Stade Tunisien, est bel et bien victime, de toutes ces anciennes pratiques de personnes balayées de la scène décisionnelle du club, qui enregistrent un manque à gagner, et, qui n'hésitent devant la manipulation de certains supposés proches du club, dans le dessein de fomenter des foyers d'incendie. Interruption des entrainements, injures, et, accusations irrecevables du président du club, critiques infondées du staff technique, insultes grossières de quelques joueurs, tentative de création de ce ridicule comité de ‘sauvetage' du club, tels sont les menus de ces derniers jours… Que nous sachions la crise financière, est générale, si l'on excepte deux clubs qui n'en sont pas touchés, et de surcroit, le Stade Tunisien, est classé quatrième au championnat, et, qualifié aux quarts en Coupe. De quoi veut-on le sauver? En tous les cas, la majorité silencieuse des stadistes a commencé à annoncer haut et fort son avis, et, des actions de récusation des comploteurs sont farouchement menées sur certains sites sociaux. Nous avons vu, ipso facto, le weekend dernier, que quelques membres du bureau directeur se sont insurgés sur cette trame maléfique. Ce sont là, les premières salves de réaction, mais, il est temps que le bureau directeur, prenne son courage des deux mains, et, condamne ouvertement cette faune qui gesticule, qui se pavane dans des endroits obscurs, et qui fait tout pour revenir aux méthodes et procédés d'avant le 14 janvier.