Le juge d'instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a interrogé, hier, Hamed Karoui, ancien Premier ministre (1989-1999), apprend-on de source judiciaire. Le juge d'instruction a décidé de le garder en liberté en prévision du parachèvement des éléments de l'enquête. 185 mille familles bénéficiaires d'allocations mensuelles à partir du 18 avril En concrétisation des mesures sociales décidées le 18 février 2011, par le gouvernement provisoire, près de 185 mille familles nécessiteuses bénéficieront d'allocations sociales mensuelles (soit 50 mille familles supplémentaires) et 200 mille personnes recevront des cartes de soins gratuits (avec 25 mille cartes supplémentaires). Les allocations seront versées une fois par mois au lieu d'une fois par trimestre et ce à partir du 18 avril, en coordination avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l'Office national des postes tunisiennes. Les personnes qui ne peuvent pas se déplacer aux bureaux de la Poste, la CNSS et l'office national des postes se chargeront de leur remettre à domicile cette allocation d'une valeur de 70 dinars plus 10 dinars pour chaque enfant en âge de scolarisation et ce dans la limite de 3 enfants. Tarek Ben Youssef, directeur chargé du registre des familles nécessiteuses, a indiqué qu'à l'avenir l'effort ne sera pas porté sur l'augmentation du nombre des bénéficiaires mais sur l'encouragement des citoyens à créer leurs propres sources de revenu. Il a précisé que les personnes bénéficiaires de cette allocation et de la carte des soins ont été sélectionnées en se basant sur les indicateurs de la pauvreté en Tunisie et une enquête sociale sur les conditions de vie des bénéficiaires. Il a affirmé qu'en vue de garantir plus de transparence, les listes des bénéficiaires seront affichées dans les unités locales de promotion sociale.
Restitution de pièces archéologiques volées de la maison de Belhassen Trablesi Des pièces archéologiques ont été, récemment, saisies, dans une demeure à la Soukra, dont le propriétaire a reconnu avoir volé ces pièces de la maison de Belhassan Trabelsi, lors des événements post-révolutionnaires. Selon un communiqué rendu public hier par le ministère de l'Intérieur, les pièces archéologiques volées consistent en une statue équestre en marbre, un grand miroir, une couronne sculptée en bois et une grande table rustique. Ces pièces seront restituées aux parties concernées, ajoute le communiqué.
Nouvelles nominations au sein du ministère de l'Industrie et de la Technologie Le Ministère de l'Industrie et de laTechnologie annonce la nomination de : - Zakaria Hmad : Chef de cabinet du Ministère de l'Industrie et de la Technologie - Tarek Zine: Directeur général adjoint de la compagnie JOINT OIL. - Rached Hamza: Directeur général du Centre d'études et de recherche des télécommunications (CERT) - Tarek Kachida: Président-directeur général de l'Office national de télédiffusion (ONT). - Ali Ghrib: directeur général du Centre d'information, de formation, de documentation et d'études en technologies des communications (Cifode'com) - Samira Ben Amara: Directeur général du Centre technique de la Chimie (CTC) - Abdelatif Toumi: Président-directeur général de la Compagnie tunisienne de forage (CTF) - Abdelhak Kharraz: Directeur général du Centre national informatique (CNI)
Delanoë: La Tunisie donne de nouveau l'exemple sur l'égalité femme-homme Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est félicité que la "première instance démocratique élue" en Tunisie, après la Révolution du 14 janvier, soit complètement égalitaire. S'exprimant au terme de sa rencontre avec le Premier ministre du Gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi, hier, au palais du gouvernement à la Kasbah, le maire de Paris a fait part de son "admiration pour la décision de faire élire la Constituante avec des listes totalement paritaires". "La Tunisie sera une fois de plus un exemple sur l'égalité entre les femmes et les hommes", a-t-il souligné. Le maire de Paris a réaffirmé le soutien de Paris au peuple et à la Révolution tunisienne, et à toutes les initiatives visant à remettre l'Etat et le peuple tunisien "en mouvement" aux plans démocratique, économique et social. L'entretien a permis, a-t-il précisé, de confirmer toutes les initiatives solidaires de la ville de Paris avec la Tunisie en cette phase de transition, à travers des ONG et des actions de promotion du tourisme tunisien. "Le village du jasmin s'installera les 20 et 21 mai sur la place de la ville de Paris pour montrer aux Français la richesse de la créativité artistique, artisanale et économique tunisienne", a-t-il rappelé, soulignant qu'à travers ces initiatives, la mairie de Paris veut "encourager les Français à passer leurs vacances en Tunisie en cette année 2011". Il a, en outre, annoncé que la place Mohamed Bouazizi "en hommage au peuple tunisien et à sa Révolution de janvier 2011" sera inaugurée, au mois de juin prochain, dans le 14e arrondissement de Paris.
La France refuse d'accepter les Tunisiens qui passent par l'Italie Le Premier ministre français François Fillon a réaffirmé hier le refus de son pays d'accepter les migrants clandestins tunisiens qui arrivent en passant par l'Italie et l'île de Lampedusa, malgré les appels répétés de Rome à davantage de solidarité. "Il faut d'abord que les règles s'appliquent", a-t-il prévenu à l'issue d'une rencontre avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso à Bruxelles. "Il n'y a aucune règle qui prévoit l'accueil sur le territoire européen et la libre circulation des immigrants économiques clandestins", a-t-il rappelé. "Une grande partie des ressortissants tunisiens qui sont arrivés en Italie n'ont pas vocation, comme certains le proposent, à être répartis dans les différents pays européens, ils ont vocation à retourner dans leur pays", a-t-il affirmé. Fillon a rappelé que son pays faisait déjà un effort beaucoup plus important que l'Italie en matière d'octroi du droit d'asile. Il a aussi critiqué le système actuel qui voit l'Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, acheminer les Tunisiens interceptés en mer sur l'île italienne de Lampedusa. "Il serait plus intelligent de les ramener directement en Tunisie", a-t-il plaidé, en soulignant aussi à nouveau que Paris souhaitait conditionner l'aide européenne à la Tunisie "à une bonne coopération avec le gouvernement tunisien sur le retour de ces immigrés clandestins" chez eux. La plupart des immigrés tunisiens arrivant en Italie veulent aller en France, forts d'un permis de séjour temporaire délivré par Rome. Paris y est hostile et refuse ceux dont les titres ne respectent pas les règles de la convention de Schengen. Celle-ci stipule qu'ils doivent également disposer d'un passeport en règle et de ressources suffisantes pour pouvoir séjourner puis repartir dans leur pays. Un sommet entre les deux pays est prévu le 26 avril à Rome