Le moment est-il bien ou mal choisi pour que l'ancien président de l'ESHS , le membre fédéral Hédi LAHOUAR , vienne réclamer son argent au comité directeur du club qui l'a dirigé tant d'années par le passé ? Telle est en substance la question que l'on est en droit de se poser suite aux dissensions enregistrées au sein du comité directeur du club. En effet, Nouri Kantaoui secrétaire général du club, en présentant sa démission avant hier au président semble diverger avec un autre membre du dit comité, en l'occurrence le porte-parole, Youssef Ben Ali, à propos de la manière de traiter cette demande, fort légitime par ailleurs. Sauf que cette légitimité risque d'être de passer en second plan si l'on s'en tient au moment choisi pour la rappeler au débiteur à savoir, l'ESHS. C'est dans ce sens d'ailleurs, que le président du Club est intervenu pour tenter d'aplanir les difficultés en rappelant le bien fondé de la créance d'un montant de 1 million 250. 000 DT sur le club en précisant au passage que « … l'ESHS est toujours dans ses locaux à Hammam- Sousse, pour recevoir tous ses créanciers et traiter ses affaires…. J'aurai tant souhaité que l'ancien président du club, que tout un chacun reconnait son indéfectible attachement au club, puisse attendre l'AG en juillet pour demander son argent… ». D'un autre côté, tout en essayant de minimiser (ou de relativiser l'incident !), Sami Gandouz, magnanime certes mais néanmoins réaliste , a rappelé que « …l'actuel CD du club qui n'en compte pas plus de cinq membres a toujours pourtant prôné la cohésion et la solidarité. Qu'étant tous sans exception bénévoles, seul l'intérêt du club prime sur toute autre considération. Que le moment est certainement mal choisi tant pour réclamer un dû que pour entrer en conflit sur une question dont la réponse doit au contraire unir plus qu'elle ne désunit l'actuel CD… ». Dont acte. C'est à croire qu'après le 14 janvier , l'air de la contestation souffle sur l'Espoir de toutes parts. Pourtant, au-delà des péripéties vécues par le club depuis cette date, force est de reconnaitre que le Comité Directeur tente vaillamment de tenir le bateau en dépit des forces du vent et…des vagues. Un peu de sérénité Messieurs !