La parité arrachée par les étonnants béjaois au stade Amor Doghmane devant les menzéliens est restée en travers de la gorge des inconditionnels de la Zliza. Il ne pouvait en être autrement quand leur salut passe inéluctablement par faire le plein à la maison en plus de grignoter quelques points à l'extérieur. Pourtant les choses se présentèrent sous les meilleurs auspices pour les poulains de Adel Sellimi avec ouverture du score par Tarek Abdelli avant la pause. Sachant qu'un avantage pris en ces moments là est de nature classiquement à rasséréner les vainqueurs et à perturber leurs vis-à-vis. Mais en seconde période, on assista curieusement à un recul inexplicable des locaux avec des visiteurs jouant leur va tout et ne donnant nullement l'impression d'avoir disputé 72 h avant une rude bataille à la capitale devant l'Espérance. Et ce qui devait arriver eut finalement lieu quoique le penalty décrété par Kacem Ben Naceur suite à une « chute » de Fakhreddine Guelbi ait paru un tantinet sévère avec masses de protestations de la part des locaux. Sabeur Mhamdi se chargea par ailleurs à remettre les pendules à l'heure permettant aux deux équipes en présence de terminer ce match à 6 points dos à dos. Une sanction qui pénalise en quelque sorte les 22 acteurs en présence trainant au bas du tableau et en quête urgente voire vitale de points pour assurer leurs arrières et s'éloigner des zones de turbulences. Le geste d'apaisement de Riadh Jridi Le président de l'ASG, Riadh Jridi conscient de la bavure monstrueuse commise par quelques uns de ses subordonnés lors du précédent ASG-CSHL en n'autorisant pas les médias à couvrir ce match avec exclusion sans autre forme de procès de tous les journalistes, a eu un geste de réconciliation à l'endroit de la presse avant ce match. Il a reçu cordialement tous les représentants des médias avec un bouquet de fleurs pour chacun. Affaire donc définitivement classée !