"Les 200 mille dinars revenant annuellement du promo-sport pour chaque équipe de la ligue un doivent être revus impérativement à la hausse car ils ne reflètent plus les nouvelles réalités du football national tant au niveau des besoins des clubs que celui du volume des revenus de cet organisme. En effet cette quotepart a été fixée à la date de la création du promosport, il y a plus de quinze ans. A ses débuts il accumulait des revenus annuels tournant autour des 17 millions de dinars seulement, mais au cours des trois dernières années de la décennie écoulée ses recettes ont sensiblement augmenté pour avoisiner les 50 millions de dinars par an » a fait remarquer Hedi Lahouar au cours du point de presse tenu avant-hier conjointement par le bureau fédéral, le président de la direction nationale d'arbitrage, Habib Nani et le DTN par intérim, Kamel Boughzala. Aussi le vice président de la FTF a-t- appelé à ce que cette prime soit revue à la hausse dans le but d'aider les clubs à faire face à leurs dépenses grandissantes. L'essentiel des revenus de la FTF destinés eux clubs A propos des difficultés qu'endurent les clubs ces derniers temps, le responsable fédéral a noté ceci : « étant donné la situation financière difficile que traversent les clubs depuis la révolution du 14 janvier suite à une nette baisse de leurs recettes (compétition à huis-clos, diminution des droits TV et du sponsoring) La FTF a pris la décision de consacrer la plupart de ses revenus pour aider les clubs. Bien sûr que les efforts entrepris dans ce sens restent insuffisants vu que la trésorerie de la FTF est, elle aussi, loin d'être brillante avec notamment un manque à gagner de l'ordre de 11 millions de dinars pour avoir raté la qualification au Mondial sud africain et la diminution de l'enveloppe des droits TV de 7 à 4 millions de dinars seulement. A propos de ce dernier volet une commission s'attelle depuis quelque temps à établir les cahiers de charge du prochain appel d'offres dont la nouvelle formulation devra valoir à la FTF et par ricochet à nos clubs davantage de revenus ». Hedi Lahouar a conclu en formulant le vœu de voir la compétition retrouver son rythme normal, condition indispensable pour que notre football puisse sortir des sentiers battus.