«Dans la brochure mise à la disposition des adhérents figure une icône, l'emblème du parti : un cheval blanc, symbole de retour à la pureté, à la noblesse, à notre identité arabo-musulmane.», que vous dites, Mr Raouf KHALSI ! Vous le supposez, vous le croyez sincèrement ou vous… Il est incontestable que «le cheval» quelle que soit sa couleur n'a aucun rapport ni lien ni même aucune symbolique avec «notre identité arabo-musulmane». Sincèrement, si vous en avez une quelconque preuve dans notre patrimoine littéraire, religieux, philosophique…, je vous en serais reconnaissant, vraiment, de la publier, juste pour la culture. Quant au «cheval blanc», ailé surtout, il est loin d'être le symbole de ce que vous citez. Pour avoir une idée de son symbolisme, allez, donc, voir du côté des Grecs et des Romains antiques. Revenons à «La cybergouvernance » et à ce «Mouvement Tunisie Nouvelle». Il n'est pas à moi de vous rappeler l'activisme et l'activité sans relâche de Mansour Moalla depuis Janvier dernier et surtout ce dernier mois : interviews, conférences de presse, livres, articles, «appels » et «manifestes» publiés sur les principaux journaux de la place (dont Le Temps) et à l'extérieur. Ce «point de presse donné par le secrétaire général du parti, Mustapha Masmoudi» et «tenu hier, dans le restaurant féérique «Le Diamant Bleu» (aux Berges du Lac) », est une continuité et vient reprendre, expliquer et compléter les deux dernières initiatives politiques de Moalla : son « appel à une coalition des partis du centre » et son «manifeste en 9 points» signé par les 7 «sages » que j'ai appelé, dans un commentaire «les dix commandements moins un», pourquoi ?. «le programme du «Mouvement Tunisie Nouvelle» exposé en dix points par Mustapha Masmoudi …», vous nous apprenez. Ou bien c'est la «finalisation» du « manifeste en 9 », ou c'est un nouveau «Livre» en 10. Quoiqu'il en soit, le SG annonce au nom de Moalla « la torah » ou si vous vous voulez : « Alyaouma akmaltou lakom… », en clair : « aujourd'hui, j'ai parachevé votre avenir politique et économique», parlant aux tunisiens, bien sûr. Programme annoncé : 1- «régime parlementaire» : dictature du Premier Ministre à l'italienne, l'anglaise ou la japonaise. 2- «tous les domaines sont-ils appelés à la rescousse et seront-ils… à se mettre à niveau grâce à des recettes certes universelles, mais qui tiendront compte des réalités et des dysfonctionnements sectoriels» : allégence totale à la Banque mondiale et au FMI. 3- «700.000 chômeurs sur les bras … 150.000 postes d'emploi dans l'immédiat ». Plus de chômage en un seul mandat de 5 ans si ce parti a la majorité. Tiens, donc. ! Si ces 150. 000 postes existent, tout gouvernement peut réaliser cette « mu3jiza ». Puis qu'ils n'existent pas réellement, il faudra donc les créer. Comment ? La « Loi 72 » remise sur le tapis, devenue « Loi 2014 », c'et moderne, rénovée avec plus de «facilités» aux investisseurs étrangers. C'est cela le «social», le déjà vu et vécu et le déjà connu et subi. 4- «Dans cette même logique, Mustapha Masmoudi et son parti préconisent un cyber parlement et un cybergouvernement ». Au fait, que veut dire «cyber» et c'est quoi ce «cyber parlement» et «un cybergouvernement» ? A vrai dire, personne ne peut y répondre, ni Masmoudi, ni son « prophète » Moalla ni Mr Raouf KHALSI et moins encore l'auteur de ce commentaire. «cyber- (du grec kubernân, gouverner) : Préfixe servant à former de très nombreux mots relatifs à l'utilisation du réseau Internet », dit le Larousse. Le «mediadico », lui, dit « cyber (préfixe). [Informatique] Terme générique qui désigne, au sens large, tout ce qui est de l'ordre du virtuel ou du multimédia. Exemple: cyberculture, cybercafé, cybersex, etc ». Quant au dictionnaire de « l'Encyclopedia Universalis », il se suffit de : «Mot ayant une orthographe voisine : Cyberbanque Nom féminin singulier, en informatique, banque sur Internet, proposant d'effectuer l'ensemble des transactions sur Internet, sans guichets ni agences». A l'appréciation du lecteur. 5- «Tout le long de la conférence de presse, l'ombre de Mansour Moaâlla, qui parraine sans commande qui assiste sans décider – c'est tout comme ! - planait comme une espèce d'auréole. », remarque pertinemment et à juste titre Mr Raouf KHALSI puisque le SG Masmoudi affirme : «Nous nous sommes inspirés de son ouvrage-référence pour échafauder notre vision économique de l'avenir» parlant de « si » Mansour et son Livre. Nous ne somme plus en face d'un parti politique « ordinaire », conventionnel mais bien assurément devant une congrégation pour ne pas dire secte. Moalla est le Prophète Visionnaire, son Livre est la Bible. Il nous prévoit un monde merveilleux, féérique, virtuel tout en cyberquelque chose : cyberparlrment, cybergouvernement, cybergouvernance, cyberéconomie, cybersocial, cyberculture, cyberidentité, cyberlibéralisme-centrisme, le Panavision, en sorte. Retour annoncé mais cybernisé à l'Homme-Providence qui «parraine sans commande qui assiste sans décider». En latin ancien ceci veut dire : retour à la mode Bourguiba, Ben Salah, Nouira, Mzali, Moalla (le financier), Ben Ali, maquillage cbernétique, démagogie idiéologisée et « sainteté » du parti « Tunisie Ancienne » en plus avec le « cheval blanc, en drapeau, affiches, logos sur les voitures et bien sûr en Statut de la … J'invite expressément tous les tunisiens et tunisiennes à s'intéresser de très près à tous les partis, à toutes les personnes politiques en concurrence. Qu'ils ne se suffisent pas du ouï-dire ni de ce qu'ils entendent ou ce qu'ils lisent sur les journaux, sur internet. Qu'ils en discutent en familles, en groupes, dans les cafés, n'importe où. Qu'ils échangent leurs idées et leurs opinions afin qu'ils désherbent et clarifient le sentier menant à ces premières élections de toute leur histoire depuis Adam. Ne ratons pas cette opportunité historique qui ne se renouvellera pas. La cybergouvernance, le cheval blanc et… Mansour Moalla amad salem [email protected]