Le premier quotidien né après la révolution met la clé sous la porte. Les journalistes de ce quotidien ont été surpris par cette décision brutale et envisagent de faire un sit-in devant le Syndicat des journalistes. Finalement, et après des discussions, le syndicat envisage de saisir un avocat pour s'occuper de leurs dossiers vu que les salaires du mois d'octobre n'ont pas été versés et qu'il y a un risque pour qu'ils ne le soient pas. Contacté par le syndicat des journalistes, Abderrahman Behloul, patron du journal a expliqué la fermeture par des difficultés financières. Le journal a été pourtant lancé au mois d'août. Comment expliquer alors des difficultés moins de trois mois après le démarrage ? Bon à rappeler, ce nouveau patron de presse dirigeait un parti (Mouvement de la démocratie et du développement) et n'a obtenu que très peu de voix lors des élections. Selon différentes sources, non vérifiées, il envisagerait de repartir pour l'étranger là où il était. (Business News)