• Annulation de la décision d'interdiction de voyage à son encontre • L'UGTT attaque Abdelfattah Amor en justice Les évènement se succèdent, mais, ne se rassemblent pas. Après avoir interdit Abdessalem Jrad de voyage, la Justice rectifie le tir et annule la décision d'interdiction de voyager au secrétaire générale de l'UGTT. Hier après midi, la commission administrative de l'UGTT s'est tenue et a décidé de se réunir le samedi prochain pour étudier de nouveau le dossier. Selon certains membres de ladite commission, on croit savoir que les avocats de M Jrad vont attaquer en justice, Abdelfattah Omar, président de la Commission nationale d'Investigation sur les affaires de corruption et de malversation. Telle décision semble être « raisonnable » pour bon nombre des syndicalistes. L'objectif est toujours de défendre une organisation militante, après avoir l'attaqué suite à la publication du rapport final de la Commission Nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation. Retour sur une affaire qui fait couler beaucoup d'encre ! «Chasse aux sorcières » Après l'annonce d'interdiction de voyage pour Abdessalem Jerad, secrétaire général de la première centrale syndicale pour affaire de corruption, la commission administrative de l'UGTT s'est réunie à plusieurs reprises. Objectif : défendre son secrétaire général et revoir les réactions possibles pour annuler telle décision. Et pour cause, la première de décision est de maintenir ouverts les travaux de la commission administrative nationale de l'UGTT tant que la « décision d'interdiction de sortie du pays émise contre M. Abdessalem Jrad n'a pas été annulée ». Abid Briki, porte parole officielle de l'UGTT va plus loin. Pour lui, c'est une question de vie ou de mort. Il n'est pas question de s'attaquer gratuitement à l'UGTT. « Il n'y a aucun abus de pouvoir, ni aucune affaire de corruption tel que l'indique le rapport de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation », estime-t-il lors d'une conférence de presse tenue mercredi 16 du moi courant. Abid Briki, n'a pas raté l'occasion de rappeler que hormis le recours aux grèves l'UGTT peut engager d'autres organisations syndicales internationales. A cet égard, il convient de rappeler que M. Jrad, est actuellement, Secrétaire général de l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, membre et vice-président du bureau exécutif de la confédération syndicale internationale et de président de forum syndical démocratique arabe. Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint chargé du secteur privé rebondit dans le même sens. Il explique que l'UGTT est la cible de plusieurs accusations malsaines qui visent à déstabiliser cette organisation. « Les travaux de la commission sont encore ouverts. Nous discutons encore les moyens pour défendre notre organisation ». C'est-à-dire ? Selon une source digne de foi au sein de l'UGTT, on croit savoir que la première centrale syndicale avait l'intention de recourir à des grèves sectorielles et même régionale, en cas ou la justice n'aurait pas sa décision. L'option d'une grève nationale était largement écartée. Pour sa part, Abdelfattah Omar, président de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, estime dans une intervention accordée au média que le rapport de sa commission s'appuie sur des preuves tangibles qu'il peut les fournir à la justice. Bien qu'auprès l'UGTT on affirme et on dispose des documents qui nient toute inclusion de Mr Jrad dans ces affaires. De quel côté est la vérité. Zied Dabbar
Que reproche-t-on à Jerad ? Selon le rapport de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, Abdessalem Jerad, secrétaire général de l'UGTT est impliqué dans trois affaires. La première concerne l'obtention d'une manière illégale des lots de terrains situés dans la zone des « Jardins de Carthage ». La deuxième affaire, porte sur l'octroi d'un crédit de 300 000 dinars de la part de la Banque de l'Habitat( bien que certains documents fournis par ladite banque, ne le prouve pas). La troisième affaire concerne ainsi, l'intervention de Mr Jrad au profit de travailleurs de la société Peugeot pour remplacer les congés par une contrepartie financière. Z. D.
La CGTT broie-t-elle du noir ? Pas loin de la fameuse place de Mohammed Ali et toujours dans le même cadre syndicale, la Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT), semble à son tour connaitre des ennuis mais cette fois dans une autre affaire. La deuxième centrale syndicale du pays « n'était pas à l'abri de quelques tentatives pour déstabiliser son amorçage ou encore retarder son amorçage. Mais, cela n'empêche que nous allons tenir notre congrès comme prévu. Date fixée, ce sera les 3 et 4 décembre de l'année en cours », estime Habib Guiza, coordinateur CGTT. En fait cette deuxième centrale syndicale, crée en 2006 et non en 2011 connaît depuis son démarrage effectif plusieurs types de problème. Habib Guiza en a fait le constat lors de se dernière sorite médiatique au siège de la CGTT à l'occasion d'une conférence de presse tenue le 16 du mois courant. «En l'absence d'un cadre qui règle la question de pluralisme et de la liberté syndicale, il sera difficile d'éviter les problèmes souvent rencontrés avec les administrations et quelques sociétés privées », explique-t-il. En fait, pour cette figure syndicale, issue même de l'Union Générale de Tunisienne de Travail (UGTT), la CGTTa affirmé son existence et surtout d'une large capacité pour encadrer ses affiliés. Ainsi, au bout de quelques mois, la CGTT a pu créer des syndicats de base dans plusieurs secteurs à l'instar de transport celui des banques de la santé de l'agriculture et même l'enseignement. « Le nombre des adhérents demeure méconnu. Nous sommes encours de vérification », estime-t-il, tout en précisant que « beaucoup de choses doivent changer pour le bien être du travail syndical en Tunisie ». Certains des adhérents de la CGTT avouent msême avoir des ennuis et des problèmes avec les syndicats affiliés à l'UGTT, qui selon leurs version refusent l'idée d'un nouveau syndicat rival.