La journée de reprise n'a laissé que des déceptions. Outre la qualité approximative du handball pratiqué un peu partout dû vraisemblablement au long arrêt qu'a connu le championnat, deux autres événements sont venus la marquer. Une fuite au toit, un parquet impraticable Le match entre El Makkarem et l'Etoile n'a pu se dérouler pour cause… d'impraticabilité du parquet de la salle de Mahdia. Les pluies qui se sont abattues sur la ville ont eu pour conséquence de laisser filtrer une importante quantité d'eau sur le parquet le rendant glissant et dangereux pour la santé des joueurs des deux équipes. Et la paire d'arbitres Gargouri – Nasri d'arrêter le match deux minutes après le coup d'envoi. Tel est l'état d'une grande partie de nos salles, leur maintenance étant le dernier des soucis des responsables des communes et municipalités. Les pelouses des stades de football subissant le même traitement, victimes de l'insouciance et de l'absence de responsabilité des décideurs d'une autre époque. Sanctionner sévèrement les fauteurs de troubles Celui ayant mis aux prises l'Espérance et le Club Africain a été arrêté, quant à lui, 33 minutes et 51 secondes après son coup d'envoi mais pour des raisons beaucoup plus graves, préoccupantes et inquiétantes. Ce qui s'est passé au Palais des Sports n'a rien à voir avec le handball et encore moins avec les responsables des deux clubs avec leurs joueurs et avec la fédération tunisienne de handball. L'enquête diligentée par les parties concernées ne manquera pas de déterminer les responsabilités mais surtout de sanctionner les auteurs des troubles avec toute la sévérité requise. Cela étant, les deux rencontres seront rejoués à la même date avec un huis clos plus que certain en ce qui concerne le derby de la capitale. Réaction salutaire de la Chihia et de l'U.S.Té Parmi les quatre rencontres restantes, un score de parité a sanctionné celle qui a mis aux prises l'U.S. Sayada au C.S.Hiboun, un nul arraché de justesse par les locaux qui menaient avec un but d'avance à quelques secondes du coup de sifflet final. L'U.S.Gremda qui s'est rendue à la Chihia a connu pire. Elle a mené avec sept points d'avance et sa victoire finale ne faisait plus l'ombre d'un doute. C'était sans connaître la détermination des locaux qui tenaient à améliorer un classement préoccupant et d'assister à une fin de rencontre à suspens se terminant par une victoire inespérée quelques minutes auparavant par la J.S.Chihia. El Menzah Sport qui s'est déplacé à Menzel Témime n'a tenu qu'une mi-temps devant l'équipe locale avant de lui céder les trois points de la victoire. Les Témimiens respirent un tant soit peu, en face El Menzah Sport continue à ronger son frein. Deux rencontres impliquant quatre équipes jouant pour le play off n'ayant pas été disputées , l'A.S.Hammamet en a profité pour venir talonner, momentanément du reste,les co-leaders grâce à sa victoire logique car attendue sur le S.C.Moknine qui lui rendait visite. Succès difficile certes mais méritée lui permettant de conforter sa troisième place au classement général. Là également les dérapages ont fait, encore une fois, acte de présence. Rafik BEN ARFA
Le handball, grand perdant Le huis clos doit être inévitablement réinstauré On s'attendait à une véritable fête en ce samedi après-midi dans la salle du Palais des Sports d'El Menzah d'autant plus que le sacre africain était encore présent dans les esprits. La coupole était quasi-pleine, la ligue nationale de handball a profité de l'occasion pour honorer deux anciennes gloires du handball tunisien Moncef Hadjar et Moncef Oueslati (oubliant au passage le plus glorieux d'entre elles et le meilleur que le handball tunisien ait enfanté) et de deux ex-arbitres internationaux en l'occurrence Abderraouf Néji et Faouzi Ben Aïssa. Coup d'envoi du match sous la conduite de la meilleure paire d'arbitres de la place (les frères Jéridi), début de rencontre musclé certes mais dans les limites du fair play entre joueurs qui ne se faisaient pas de cadeaux. Première sanction envers les deux équipes en application des règlements en vigueur peu avant la pause atteinte sur un score de parité. Arrêt de la rencontre, sage décision A peine trois minutes après la reprise du jeu, Raouf Ben Samir, l'accompagnateur du Club Africain, est touché à la tête par un projectile venu des gradins. Le jeu a pu, néanmoins, reprendre pour seulement 51 secondes et c'est de nouveau la gabegie sur le parquet à la suite de jets de projectiles divers venant des deux côtés des gradins. Concertations entre service d'ordre, représentants de la ligue nationale, arbitres et responsables des deux équipes et décision d'arrêter le match. Les débordements qui vont suivre dans et en dehors de la coupole sont d'une gravité telle qu'ils imposent à la fédération tunisienne de handball de réinstaurer le huis clos pour toutes les rencontres de la Nationale A. Car il nous a été donné de vivre de semblables dépassements à Sousse au cours de la 8ème journée comme dans d'autres salles à Hammammet comme à Mahdia et à Moknine entre autres. A preuve. Samedi dernier. Rien e pouvait expliquer les dérapages relevés dans la salle de Mahdia d'autant plus que le match programmé a été arrêté deux minutes après son coup d'envoi. Et la salle d'Hammamet a connu le même sort.