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Vite… de l'amour !
Tunis: une capitale à l'agonie !
Publié dans Le Temps le 01 - 03 - 2012

Quelqu'un peut-il nous dire qui a permis de changer la vocation d'un terrain destiné à un espace vert pour abriter un immeuble de 8 étages et plus du côté des nouvelles cités périphériques du grand Tunis. Les historiens qui font assumer tous nos maux à « la colonisation » et aux Beys, sans jamais relativiser, ni parler de certains transferts, d'une civilisation certes, agressive et dominante, mais plus évoluée techniquement à son époque, ne veulent pas se souvenir en manipulant leurs archives, que le Belvédère est une création « beylicale-coloniale » et sans elle la capitale serait déjà engloutie sous la fumée des engins « autorisés » à circuler sans visite technique avec la complicité de tous.
Quelqu'un peut-il nous dire qui a autorisé la construction en pleine avenue des Etats-Unis d'Amérique – Pauvre Abraham Lincoln – d'un immeuble de sept étages sans avoir prévu une seule place de parking, au sous-sol et vous comprendrez alors pourquoi il y a des embouteillages monstres, sur cette artère de la ville et celle de l'avenue feu Taïeb M'hiri !
Enfin, quelqu'un peut-il nous dire qui a fait qu'il y ait tant de voitures circulant à l'intérieur de la Cité sportive olympique d'El Menzah, alors que les promeneurs et les mômes se disputent les quelques mètres carrés restant au milieu de gros nuages sombres de CO2 et de gaz crachés par les véhicules de toutes sortes !
Eh bien, je vais vous le dire : c'est vous et moi !
C'est nous tous ! Nous sommes tous coupables de lâcheté envers Tunis. Parce que nous ne savons pas défendre ses droits à l'air pur, à la qualité de la vie et à la discipline environnementale.
Tunis livrée périodiquement et de plus en plus aux déchets qui s'amoncellent comme des montagnes du temps des cavernes, c'est devenu notre destin accompli et contre lequel on n'y peut rien !
Tout le monde s'acharne contre cette ville – notre capitale – pas seulement pour la souiller mais pour la blesser à mort comme par vengeance !
Tunis c'était le bon goût de la médina de nos ancêtres, c'est un savoir vivre raffiné, c'est la courtoisie de nos éducateurs et de nos Imams qui nous ont appris à respecter « l'autre », le voisin, l'aîné, la femme, les personnes handicapées et aussi et surtout, la propreté du quartier, des squares, de tout ce qui fait l'espace public.
Tunis, aujourd'hui, est la proie des « loups » des vandales, des « carnivores » de la verdure et des arbustes, que le zoo du Belvédère n'a pas pu apprivoiser et mettre en cage. Elle est prise en otage structurellement et méthodiquement par les nouveaux « seigneurs » du pays, ceux qui ne veulent que des « droits » et ne répondent jamais à l'appel d'un « devoir » !
Ces « seigneurs » comme du temps de la féodalité médiévale, sont ceux qui se sont appropriés les moyens de la « contrainte publique » à la place de l'Etat, au nom du droit de grève, de manifester pour n'importe quoi, de casser les chaises dans les stades sportifs. Tunis est agressée par tous les « frustrés » de la terre, ceux qui en veulent au théâtre à la courtoisie, à la musique, aux beaux arts, ceux qui n'ont de lois que de l'indiscipline et de plaisir que celui de jeter les papiers, les sacs de plastique et les canettes de boissons gazeuses et même de bière dans la rue et les jardins publics.
Tunis est meurtrie par « ces - ses » voyous qui brûlent les feux rouges occupent le trottoir et qui insultent ceux qui leur demandent de les respecter !
Tunis, ville martyre d'une Révolution, qu'elle a pourtant accueillie généreusement et avec ferveur, à l'avenue Bourguiba, la plus belle avenue d'Afrique, la place Mohamed Ali et à la Kasbah, pour être ensuite, trahie par ce même peuple qui lui tourne, aujourd'hui, le dos et l'enveloppe dans un linceul noir de sacs de saletés moribondes !
J'en crie, de rage… j'en pleure ! A quand un sursaut d'amour pour Tunis !
A quand une larme d'amour pour Tunis !
A quand une re-naissance pour notre capitale qui est à bout de résistance contre le délabrement total à tous les niveaux. A quand une mise à niveau sérieuse du grand Tunis avec une législation sévère pour endiguer l'indiscipline généralisée.
Et dire qu'au 19ème siècle le Général Hassine, maire de Tunis, était ministre membre du gouvernement du grand Vizir Kheïreddine, parce que Tunis le vaut bien !
Aujourd'hui, le tiers de la population tunisienne vit à Tunis, surtout dans des quartiers de fortune ou presque tout est à faire.
Tunis aussi demande sa part, de renouveau et de soleil !
K.G
bechirtou
ANTO


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