La culture de la victoire commence à prendre forme au sein de l'équipe marsoise qui a donné la preuve dimanche face à l'OB en remportant les points de la victoire sans sortir un grand match. Ainsi les camarades de Ben Messaoud ont appris comment gagner un match et surtout comment profiter des erreurs de l'adversaire pour s'imposer sans trop forcer. C'est dans ce contexte que s'est déroulée la rencontre entre marsois et béjois, deux équipes aux objectifs diamétralement opposés. D'une côté une équipe banlieusarde qui s'est très vite retrouvée dans la peau d'un candidat au sacre, de l'autre une équipe nordiste qui n'arrive toujours pas à trouver son équilibre et qui flirte avec la zone de danger. Deux buts en 30 minutes Il était clair dimanche au Chtioui que l'état du terrain, son exiguïté et l'aspect défensif du jeu des béjois n'allaient pas faciliter la tâche des locaux qui étaient en petite forme et qui n'ont pas trouvé trouver les solutions adéquates pour déjouer le bloc adverses en seconde période de jeu d'une façon particulière. D'ailleurs l'entraîneur des « jaune et vert » reconnaît que la pression commencer à peser lourd sur les épaules des joueurs, et que la rencontre face à l'OB n'a pas été facile à gérer. Mais rien ne laisser croire que les marsois allaient trouver autant de difficultés à assoir leur jeu et à matérialiser leur domination. Et même les deux buts marqués avant la demi-heure de jeu, n'ont pas décrispé les joueurs locaux qui ont souffert de la méforme de leur meneur de jeu Didier qui en plus a raté des occasions faciles et surtout pour un joueur de sa trempe qui nous a habituer à ne pas rater des buts aussi faciles. Gérard Buscher a reconnu en fin de rencontre que l'OB a posé beaucoup de problèmes à son équipe qui a tremblé en seconde mi-temps craignant un retour de l'adversaire qui a réussi à réduire la marque avant la pause par Jemaiel Khemir. Ce but a installé le doute chez les marsois qui ont joué durant la seconde période de jeu la prudence, et qui n'ont pas pris beaucoup de risque pour se hasarder en attaque et se découvrir face à une équipe béjoise qui comptait sur la rapidité de Garbouj et l'opportunisme de Khemir. En face l'OB a joué le bloc défensif aux premières minutes du match et n'a osé rentrer dans la zone adverse qu'après avoir encaissé le premier but. Les deux visages de l'OB Et pourtant les cigognes avaient des arguments à prévaloir lors de cette rencontre et son nouvel entraîneur Fethi laâbidi qui avait réussi à prendre le point du match nul en début de saison au moment où il entraînait l'ESHS a voulu refaire le même coup avec l'OB mais le but surprise marqué par Fakher Mansouri à la 16ème minute de jeu l'a obliger à corriger le schéma tactique des siens, mais le second but réussi 10 minutes plus tard lui a compliqué la tâche. A ce propos Laâbidi a reconnu que l'adversaire du jour était difficile à prendre en première mi-temps, ajoutant que son équipe a réussi à jouer d'égal à égal avec l'ASM en seconde période ratant au passage le point du match nul. Certes l'ASM n'a pas été brillante au cours de cette rencontre et les marsois ont trouvé des difficultés énormes face à un adversaire qui avait tout à gagner et rien à perdre. Les marsois qui venait de battre l'ESS à Sousse même, ont commencé à nourrir de nouvelles ambitions et cela a fait grandir les espoirs de supporters à qui Buscher s'est adressé en disant : « Nos supporteurs nourrissent beaucoup d'ambitions et attendent beaucoup de nous. Je leur dis que rien ne sert de courir et de ne pas accumuler trop de pression sur les joueurs ». Maintenant, le français est appelé à bien gérer le nouveau standing de son équipe et à entreprendre un travail psychologique auprès de ses joueurs afin qu'ils assument leur nouveau. En face l'OB n'a pas été très mauvais et Laâbidi a presque réussi son début à la tête de cette équipe qui souffre d'un blocage mental manifeste et cela reste tributaire d'une victoire qui aura certainement un effet positif sur le moral des joueurs et leur permettra de se débarrasser de cette hantise de perdre.