La Gambie est parmi les pays les plus pauvres de la planète. Pourtant personne parmi les plus démunis de ses habitants ne fait la manche, personne ne vient courir après vous pour demander l'aumône. Ils le font un jour par semaine, le vendredi devant l'entrée de la mosquée et sans vous harceler. La prière du vendredi pour tous Comme à chaque déplacement, responsables et joueurs ne ratent pas la prière du vendredi dans la mosquée la plus proche de leur résidence. Ce fut le cas à Banjul où deux bus ont été affrétés à la délégation pour la circonstance. Les médias en force Tous les médias de la capitale ou presque étaient représentés à Banjul, presse écrite, parlée et télévisée.Pas moins de quinze journalistes conduits par Hamouda Ben Mahmoud auteur d'un excellent reportage pour la Nationale1. Le poisson, première ressource du pays Le poisson est la première ressource du pays qui en exporte vers de nombreux pays. Pourtant les prix ne sont pas abordables dans les marchés et encore beaucoup moins dans les restaurants. Un tourisme un peu particulier Le tourisme est la seconde ressource de la Gambie. Les touristes viennent d'un peu partout et notamment des pays scandinaves pour la beauté de ses sites, son climat, la mer…Les personnes du troisième âge viennent en grand nombre. Tartan 2ème génération Evoluer sur une surface en aussi mauvais état que celle du stade de Brikama est loin de constituer une sinécure pour les joueurs. Raison pour laqelle Michel Decastel a préféré ne pas aligner Youssef Msakni, Mouelhi et Chemmam. Ne permettant à Afful que vingt minutes de jeu, les dernières de la rencontre. 1500 spectateurs comme capacité d'accueil Le stade de Brikama, ville située à 25 kilomètres de la capitale Banjul n'est pas sensé abriter des rencontres de la compétition africaine. Absence totale de mesures de sécurité (heureusement que les supporters sont d'un comportement exemplaire), des gradins ne dépassant pas une capacité d'accueil de 1500 spectateurs et absence de tableau lumineux considéré comme un luxe pour ceux que nous avons croisés. Pourtant, les organisateurs ont fait de leur mieux pour être constamment au service de l'Espérance et de des supporters qui l'accompagnait. Une nuit supplémentaire La délégation de l'Espérance devait être de retour à Tunis le samedi soir, quelques heures après la fin du match. Michel Decastel a tenu à ce que ses joueurs passent la nuit du samedi à dimanche à Banjul pour un repos salutaire et leur épargner une nuit « blanche » en avion.