Il n'est pas de règle, dans nos chroniques de retour sur les matchs de commenter en premier lieu l'arbitrage, mais, des fois il faut faire exception. Après visionnage, il s'est avéré que le match CSHL – ST a été totalement faussé par deux décisions arbitrales erronées. Adel Sghir, et, ses assistants avaient inventé un penalty en faveur de locaux, la présumée faute était inexistante, et, omis d'en accorder un, en faveur des visiteurs, l'erreur était on ne peut plus évidente. Heureusement pour cet homme en noir que le rythme durant tous les débats était faibles, sinon, avec sa surcharge pondérale, avec les arrêts ahurissants dont il a été auteur, avec des joueurs moins disciplinés, et, des bancs passionnés, ceux-ci auraient pu connaître une tournure déplaisante. Ceci dit, le Stade Tunisien ne doit s'en vouloir qu'à lui-même, ses égarements, ses surprenantes faiblesses, ont mis encore plus en péril les intérêts du club, et, désenchanté encore plus ses fans déjà déprimés. A bien réfléchir, le résultat n'était pas une surprise, et, ceux qui connaissent bien le club, et, ce qu'il est en train d'endurer depuis que ce bureau directeur (qui continue de botter en touche) s'est accaparé la gestion des affaires, savaient que ça allait mal finir. La guigne s'acharne sur la bêtise, dit le vieil adage, et, Dieu seul sait combien ce prétendu bureau directeur en a commis depuis l'été dernier. Nous laissons le traitement des détails aux stadistes, et, discourons de ce que nous avions vu sur le pré du stade de Radès dimanche après midi. Le Stade Tunisien a rendu la plus pâle des copies jamais vue ces cinq dernières années. L'équipe maintient le cap dans le brouillard. Incapable, de résister quand son rival appuie sur l'accélérateur, absence de schéma tactique clair, aucune discipline de jeu, tenue physique piteuse, absence totale de munitions offensives, perte de tous les duels qu'ils soient individuels ou collectifs… et, dans ces conditions, il lui était impossible de sortir indemne de ce court déplacement. Devant un des quatre grands bolides du pays, cette équipe là aurait été tournée en dérision. Et puis, nous avons comme l'impression que la formation lancée n'a pas été composée par le staff technique. Il doit y avoir un très fort lobby derrière la titularisation ineffable de Denisio Mendès. Que fait encore ce joueur au Stade Tunisien? Où est passé Mohamed Ben Ammar? Contre le CSHL, il aurait beaucoup servi, parce qu'il y avait des espaces. Houssème Dridi n'est pas encore fait pour le haut niveau. Que fait encore Akrout, la présumée gâchette indispensable selon celui qui a été derrière son recrutement? Bref, au Stade Tunisien, il faut foutre un grand coup de bourdon à pas mal de monde, joueurs, et, responsables de cette descente aux enfers. La situation du club du Bardo est de plus en plus préoccupante. Il enfile les mauvais résultats, et, le goal-différence de l'aller est catastrophique. Au décompte final cela pourrait lui être fatal.