Affrontements devant la Télévision tunisienne Des affrontements ont eu lieu, hier après-midi, devant la Télévision publique tunisienne. Un sit-in se maintient devant l'établissement public depuis le 2 mars dernier dans l'objectif « d'épurer les médias de la honte «, selon leurs propos et leurs banderoles. Encouragés par les derniers propos des élus d'Ennahdha relatifs à la privatisation de la Télé publique, les sit-inneurs ont accroché des panneaux « à vendre « sur la clôture et ont tenté de pénétrer de force les locaux. Les salariés de la Télé se sont opposés à cette énième provocation tentant d'empêcher l'accès aux sit-inneurs, d'où les affrontements. Ennahdha a démenti formellement être derrière ce sit-in dont on ignore qui le finance et par quels fonds. Le local de la Télé se trouve en haut d'une colline surplombant Tunis, dans un des quartiers les plus huppés de la capitale, à quelques mètres du ministère des Affaires étrangères. Un représentant du procureur s'est déplacé pour constater qu'il ne trouble pas l'ordre public et l'a donc implicitement autorisé. Depuis, les provocations des sit-inneurs sont devenues quotidiennes, sans que les autorités ne s'en émeuvent. (Business News)
Les employés du ministère de l'Intérieur (secteur sûreté non compris) en grève les 25 et 26 avril Une grève des employés du ministère de l'intérieur (secteur sûreté non compris) a été annoncée pour les 25 et 26 avril courant, lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), à Tunis. Cette grève intervient «en protestation contre le manque d'intérêt du ministère» pour les revendications du syndicat de base qui concernent la révision du statut du personnel, la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers et la garantie de la protection des employés dans les régions, a expliqué le secrétaire général adjoint de l'UGTT, chargé de la fonction publique, Hfaiedh Hfaiedh, soulignant les tentatives répétées de la part du syndicat de base d'établir le dialogue avec l'administration. De son côté, le coordinateur général des agents du corps commun du ministère de l'Intérieur, des gouvernorats et des délégations, a indiqué que les revendications des employés dont le nombre dépasse les 7 mille revêtent un caractère «purement professionnel et n'ont aucune connotation politique». Il a, notamment, appelé à l'activation de la prime spécifique au profit du personnel du ministère de l'Intérieur, à l'instar du corps de la sûreté.
Grève de trois jours des enseignants du secondaire des établissements privés à Sfax Les enseignants des établissements secondaires privés de Sfax membres du syndicat général de l'enseignement privé de Sfax relevant de l'Union des travailleurs tunisiens (UTT) ont entamé, hier, une grève de trois jours, pour protester contre «la politique d'atermoiement et de tergiversation» des directeurs des lycées privés, dans la région, «qui continuent d'ignorer les revendications légitimes des professeurs». La grève a été observée également en signe de soutien à leur collègue qui a été licencié de l'un des établissements privés. Les enseignants du privé revendiquent l'alignement du salaire horaire, la rémunération pendant les vacances scolaires, à l'exception des vacances d'été, le règlement des salaires à une date fixe qui doit être le dernier jour de chaque mois, la réduction à 25 du nombre d'élèves par classe outre le respect de la date de la rentrée scolaire qui est déterminée par le ministère. Le syndicat demande, aussi, aux directeurs des lycées privés de faire participer ses représentants à l'établissement de l'emploi du temps, de fournir tout document administratif à la demande et de respecter les procédures légales en cas ou il sera mis un terme au contrat de travail.
Les chômeurs en sit-in à Médenine exigent la présence de membres du gouvernement Des diplômés universitaires sans-emploi, en sit-in dans le centre-ville de Médenine, depuis plusieurs jours, ont opté pour l'escalade, hier matin, en barrant les entrées de la ville, au niveau des routes menant à Tataouine, Gabés et Ben Guerdane. La circulation est redevenue normale après une rencontre entre le gouverneur de Médenine et les sit-inneurs qui ont demandé, en particulier, la présence de membres du gouvernement, notamment les ministres de l'Emploi, des Finances et de la Réforme administrative, afin d'activer les dossiers de l'emploi, assainir l'administration et impulser le développement régional. Les diplômés sans emploi ont décidé de poursuivre leur sit-in, jusqu'à l'arrivée des ministres, accordant un délai de trois jours au gouverneur pour fixer la date d'arrivée des membres du gouvernement.
Sit-in à l'usine sucrière de Benbachir (gouvernorat de Jendouba) Des ouvriers de la sociétégénérale des industries du nord (GINOR) de Benbachir ont observé hier matin un sit-in au siège du gouvernorat de Jendouba pour réclamer des solutions urgentes à leurs revendications. Le syndicat de base de l'usine relevant de l'union des travailleurs de la Tunisie (UTT) a réclamé, dans un communiqué, d'accélérer les mesures promptes à relancer les activités de l'usine à travers l'extension des superficies agricoles pour la plantation de la betterave à sucre et l'incitation des agriculteurs à semer ce produit pour ne plus l'importer et assurer par la même occasion l'alternance des cultures. Ce sit-in intervient après de multiples demandes de rencontres avec des responsables des ministères concernées, laissées sans suite, afin d'expliquer la situation difficile de la société qui est presque à l'arrêt, a affirmé Saber Rayebi, représentant du syndicat. Les protestataires ont réclamé l'intervention de l'Etat, en tant que partenaire actif, afin de permettre à l'usine de retrouver son rythme normal de production. Parallèlement à ce mouvement de l'usine sucrière, l'Union des diplômés chômeurs (UDC) a observé un sit-in pour revendiquer le droit au travail. L'UDC réclame des autorités l'accélération de l'organisation des concours et la révision des critères pour les recrutements. Faycel Ghazouani, coordinateur régional adjoint de l'Union des diplômés chômeurs a critiqué, dans ce cadre, ‘'l'indifférence des autorités à l'égard de leurs revendications''. Il a appelé les autorités locales et régionales à aider les demandeurs d'emploi à travers l'initiation du dialogue avec les composantes de la société civile et les différents intervenants sur des questions aussi importantes que le développement et d'emploi.
Recrutement d'enseignants universitaires au Sultanat d'Oman L'Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) informe, dans un communiqué rendu public, hier, que le ministère de l'Enseignement supérieur au Sultanat d'Oman désire recruter des enseignants universitaires spécialisés en langues française et allemande. Les candidats dont l'âge ne doit pas dépasser les 55 ans, doivent être diplômés d'un doctorat ou d'un mastère et disposer d'une expérience d'au moins 3 ans, précise l'ATCT.