M.Younès Selmi référé-arbitre de son état très quelconque du temps où il s'habillait en « noir » ne rate jamais une occasion de montrer une allergie phobique à ce « clou » qui lui colle à la gorge : l'Espérance Sportive de Tunis. A chaque « Dimanche-Mercredi Sport », les Espérantistes attendent ses commentaires les uns avec philosophie manière de dire cette « relique » de l'arbitrage national, que va-t-il nous sortir ce soir, les autres avec appréhension parce que la partialité et le parti-pris qui l'animent vis-à-vis de l'Espérance est flagrant et manifeste. Ceci, d'ailleurs, ne date pas d'hier. Beaucoup d'incidents ont émaillé sa « carrière » avec le club de Bab Souika. J'en citerai au moins un qui a laissé des traces dans la mémoire de plus d'un supporter et d'un dirigeant de l'époque ! Par ce bel après-midi d'un certain match Espérance-Etoile à El Menzah dans les années 90 où tout allait à merveille, pelouse en bon état, public nombreux et fair-play des deux côtés, la tribune d'honneur bondée par les amis de toujours, responsables de l'Espérance et de l'Etoile du Sahel, où l'on comptait M.Abdelmajid Chetali, Si M'hamed Driss (père spirituel de l'Etoile), Abderrahmane Ben Ezzeddine et feu Am Hassen Jawadi, président à la Cour d'appel et membre du comité des sages espérantiste, pour ne citer que ceux-là et pour dire que le sport a toujours été un plaisir et un jeu avant tout et non le socle de la haine et de la turpitude entre les grands clubs… Et l'homme en noir ce jour là, n'était autre que sa « sainteté » M. Younès Selmi !
On joue les trente minutes une attaque rapide et placée menée côté gauche par un jeune joueur prodige espérantiste (17 ans) qui aborde la surface de réparation étoiliste, et puis un sale coup, l'arrière étoilé un jeune tout aussi fougueux et intraitable sur l'homme, fauche l'attaquant espérantiste par derrière, qui tombe et perd conscience. L'arbitre, M.Younès Selmi en chair et en os, imperturbable, laisse jouer et même pas un carton jaune !
Le pauvre gamin est embarqué sur une civière et transporté par ambulance direction clinique Attaoufik, où le professeur Moncef Ben Abid, diagnostique une entorse au 3ème degré, un ménisque droit complètement abîmé et une fracture au talon droit. Il a fallu trois opérations à ce joueur futur champion d'Afrique et premier joueur tunisien à évoluer en Allemagne en Bundesliga « A », dont l'une à Feffikon en Suisse chez le professeur orthopédique Dr. Lamberger pour que ce joueur retape dans un ballon. Imaginez le coût de ces opérations !
Par conséquent, M. Selmi qui se prend pour le nombril de l'arbitrage national n'a pas que des «prouesses » à son actif avec l'Espérance Sportive de Tunis et ce, depuis fort longtemps !
J'en arrive à sa dernière sortie du match CSS-EST à Sfax et son commentaire « empoisonné » sur le penalty accordé généreusement par Slim Jedidi au CSS qui, par ailleurs, mérite amplement sa victoire, M. Selmi visionne l'action et il ne dit même pas que l'arbitre est loin à plus de 20 mètres du contact, mais affirme que Hicheri l'arrière central « sang et or » a poussé le ballon et l'a dévié de sa trajectoire initiale suite à une charge sur l'attaquant Kasdaoui du CSS (d'ailleurs époustouflant), donc penalty…. ! M. Selmi répète cela par deux fois… ce qui oblige le pauvre animateur, un jeune journaliste intègre et brillant diplômé de l'IPSI, donc, formé à bonne école, de rectifier : « Si Younès c'est l'attaquant sfaxien qui a poussé le ballon… et pas Hicheri ! » M. Selmi persiste et signe : « non, c'est Hicheri »…
L'animateur revient à la charge : « Si Younès c'est l'attaquant qui pousse le ballon », qui lui échappe vers la sortie puis le contact vient après quand Kasdaoui n'a plus la maîtrise du ballon ». Le journaliste fait signe au metteur en scène de remettre l'image (admirez au passage le professionnalisme de l'animateur). Cette fois l'image est plus que parlante c'est Kasdaoui qui pousse le ballon et le contact est plus qu'ordinaire au coude à coude ! M. Selmi le reconnaît enfin mais ne s'avoue pas vaincu : « Il y a quand même penalty et l'arrière espérantiste aurait dû écoper un carton rouge » ! Quelle tristesse d'entendre et de voir encore sur nos écrans des « Younès Selmi » qui transmettent leurs rancoeurs à la jeunesse d'aujourd'hui.
Pour le mot de la fin « Bravo » au CSS qui n'a pas volé sa victoire. Slim Jedidi a été très bon tout au long du match mais son « penalty » est inexistant !
Dommage pour M. Selmi qui oublie que l'Espérance est comme cette belle montagne que les « vents » ne peuvent déplacer : « Ya Jabal ma Yehezzek Rih » !