Tunis-le-Temps: Les deux accusés comparaissant dernièrement devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis, étaient impliqués dans une affaire de meurtre, dont les causes sont si futiles au point d'être sidéré sur la facilité qu'ont certaines personnes à commettre des crimes, en agissant sans mesurer leurs actes et sans penser aux graves conséquences que ceux-ci peuvent générer. Les faits avaient commencé par une rixe entre la victime et les deux complices, que des intervenants avaient séparés, croyant que l'affaire était close. Que nenni ! les deux complices qui cherchaient noise à la victime et lui gardaient rancune, décidèrent de revenir à la charge. Ils se mirent d'accord pour la retrouver restant à l'affût de la surprendre dans les parages de son domicile à Douar Hicher, et dès qu'ils l'aperçurent le soir des faits alors qu'elle rentrait chez elle,ils se dirigèrent dans sa direction pour lui barrer le chemin. Alors que le premier la tenait en respect, son acolyte, muni d'un couteau de cuisine, commença à la cribler de coups, lui causant de profondes blessures. Après quoi, ils prirent la fuite, la laissant à son sort, gisant par terre, inanimée et le corps en sang. Le pauvre blessé, transporté à l'hôpital, succomba à ses blessures. Quant aux forcenés, ils furent arrêtés quelques jours après et n'eurent pas de mal à reconnaître leur forfait, déclarant toutefois, qu'ils étaient provoqués par la victime, qui leur a proféré des injures graves, outre les agressions physiques dont ils firent l'objet de sa part. Ils avaient agi , ajoutèrent-ils, sous l'emprise de la colère, sans aucune intention de leur part de tuer leur protagoniste. Devant le tribunal, ils réitérèrent leurs déclarations données à l'enquête préliminaire, et l'affaire a été renvoyée à une date ultérieure, afin de poursuivre les débats et de permettre aux avocats de préparer les moyens de leur défense.