Le nouveau Conseil de l'Ordre des Avocats, mené par le bâtonnier, Maître Béchir Essid, a été reçu par M. Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des Droits de l'homme. Plus que la rencontre elle-même qui a permis de faire état des lieux et de dialoguer directement sur toutes les questions touchant à la profession, c'est la rapidité avec laquelle elle a été organisée et qui prouve que les bonnes intentions existent et que les préjugés pessimistes sont dépassés. Rencontré à l'issue de cette réunion, Maître Essid nous a déclaré que "c'était globalement positif" même s'il y a des choses à revoir et qu'il faut continuer le dialogue.
Pas de répit ! Il avait fait "la promesse" qu'il n'aura pas de vacances cet été pour entamer son nouveau mandat immédiatement. Promesse tenue : le bâtonnier Béchir Essid est presque quotidiennement au Palais de Justice durant cette période de vacances judiciaires.
Le mois d'enfer ! D'habitude, les magistrats "réquisitionnés" (dans le sens noble du terme) durant la période estivale le sont pour une période de 20 jours (et ainsi durant les 2 mois de l'été, il y a trois "équipes" qui se succèdent). Or pour le "correctionnel" du tribunal de première instance de Tunis, M. Mohamed Ali Chouikha aura à assumer le "mois d'enfer" (15 juillet - 15 août) et M. Mehrez Hammami en aura pour le second mois (jusqu'à la rentrée), ce qui est "physiquement" lourd à gérer surtout que le correctionnel de Tunis n'est pas une sinécure.
Cela ne va plus tarder... Nous croyons savoir, en effet, que le mouvement annuel ne va plus tarder à être officiellement annoncé. L'attente des magistrats ne risque pas de se prolonger davantage dans la mesure où on nous chuchotte que "tout, ou presque, est préparé".
Sourire (jaune) "La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts". (G. Glémenceau).
Les "travaux d'Hercule" ! Ceux qui font la Justice ou ceux qui ont affaire avec la Justice en cette période "creuse" souffrent, en effet, le martyre. Les greffiers, au nombre limité, sont sollicités par divers services. Les magistrats en poste sont "au four et au moulin" avec des fonctions multiples pour colmoter les absences. Les avocats et autres justiciables ne peuvent faire leurs courses normalement car les greffes sont vides et les remplaçants sont débordés. Sans parler des horaires où "avant 9 heures", il n'y a personne et "après 12 heures", c'est trop tard...