Le Temps : Et si on commençait par avoir une idée sur l'état des lieux avant le départ pour Abidjan ? L. Zouaoui : vous faites sûrement allusion à l'échec de Béja. Je ne vous cache pas que cette défaite a pesé sur le moral des joueurs surtout qu'elle était inattendue. Je n'aime pas en donner les raisons mais c'est une défaite qui a été oubliée après deux jours de flottement. Il faut dire que du côté du staff technique comme du côté des responsables, l'accent a été mis sur le volet psychologique. Depuis les choses ont évolué positivement. •L'ASEC ? Cela représente quoi pour vous ? C'est l'une des meilleures équipes du continent. Je l'ai vérifié lors du match aller à Tunis. Des joueurs alertes, très bons techniquement avec un jeu court, des passes rapides et surtout une remontée rapide du ballon. Ensuite, c'est une équipe qui continue à croire en la qualification aux demi-finales. C'est-à-dire que l'Espérance et nos joueurs auront besoin de toutes leurs facultés physiques, mentales et techniques pour aller au bout de l'attente de leur public. • Et que direz-vous à ce public ? Que l'Espérance ne se rend pas à Abidjan en victime mais en favori soit avec les mêmes chances de l'emporter que son adversaire. Une Espérance qui a battu la meilleure équipe des moments en Afrique est en mesure d'en faire de même face à l'ASEC. Il faut y croire et nous y croyons tous. • A défaut de victoire, un partage des points sera-t-il bien accueilli ? D'abord la victoire sachant son importance sur la suite de notre parcours. Un nul, c'est beaucoup moins rassurant car tributaire de l'issue de l'autre match du groupe B, à savoir Al Hilal - Al Ahly à Kharthoum et quand je dis Kharthoum, j'en sais quelque chose. • Aymen Létifi fait partie du groupe déplacé à Abidjan, est-ce, à dire qu'il y a possibilité de l'aligner ? Létifi sera titularisé d'entrée. Pourquoi ? Pour la simple raison qu'il est compétitif dans la mesure où les tests physiques aux quels il a été soumis se sont avérés au delà de l'attente du staff aussi bien médical que technique. • Quel serait le meilleur scénario ? En début ou en fin de match ? A n'importe quel moment. Pourvu que les joueurs restent lucides et maîtres de leurs nerfs. Propos recueillis par