L'édification de l'échangeur situé à l'entrée de La Marsa n'a pas résolu les problèmes de circulation, dans la mesure où le maintien des feux dans les deux sens de la circulation de et vers Tunis ont été maintenus, tout comme ceux en provenance de Carthage et de Raoued. Cet édifice qui a été mis en place uniquement pour faciliter la circulation et le passage de ZABA et sa famille, sans tenir compte des besoins réels de la circulation, constitue aujourd'hui un carrefour assez dangereux pour les automobilistes et les piétons. Et qui dit feu, dit automatiquement accidents provoqués par des fauchards qui ne respectent pas les feux de signalisation et persistent à « brûler » la priorité au risque de provoquer des accidents parfois mortels. Le dernier en date est celui qui a coûté la vie à Lassaâd Ouertani. Mais là où le bât blesse c'est que les agents de l'ordre affectés à contrôler la circulation et verbaliser les fautifs se contentent d'une présence passive. En effet les deux agents présents du reste à longueur de journée ne se soucient guère de leur travail. Ils sont là soit en train de tripoter leur portable, soit à discuter entre eux sans prêter aucune attention aux automobilistes qui passent au rouge, ne cèdent pas la priorité, au point qu'au moins un accident par jour est signalé à cet endroit. Une remise à l'ordre des agents affectés à cet endroit est souhaitée, tout comme un contrôle plus stricte afin d'éviter des accidents gratuits.